Une petite dernière du cru Calamity Lola.
Je vois un neurologue, paraît-il très réputé, sympathique, qui dit que lui son but c'est que tu ne souffres pas, patin couffin et Le reste...
Je suis retournée le voir début juillet. Il m'aprescrit une scintigraphie osseuse pour essayer de comprendre ce qui ne va pas avec mon bras, et des perfusions sous-cutanées de xylocaïne, bizarrement administrées à son cabinet par son épouse , infirmière anesthésiste.
Après mon expérience plutôt désastreuse au Centre anti-douleurs, je dis voui comme Rabbi Jacob.
Première perfusion, 4 aiguilles dans Le Bras, ça y est je me prends pour une surjeteuse...
Deuxième perfusion, il y avait embouteillage, donc nous étions plusieurs patientes dans la salle d'attente avec nos potences à perfusions...
Troisième perfusion, je n'étais déjà pas bien, je me suis trompée d'heure, je dormais, lorsque je me suis réveillée l'heure du Rdv était passée mais pas moyen de joindre le secretariat qui ouvre à 14 heures et Mme qui clame qu'elle n'a pas de téléphone cellulaire car elle est contre...
À 14 heures tapantes, plate comme une limande, vu Ma circonférence ce n'était pas facile, je téléphone afin de m'excuser platement.
Aujourd'hui, je devais avoir ma dernière perfusion, sachant que deux semaines après la dernière j'ai toujours des bleus sur les bras comme si J'étais une femme battue... Je vois alors que mon portable était en silencieux et que j'ai loupé un appel dont je ne connais pas le numéro.
Ni une, ni deux, vive l'illimité, je rappelle.
Là une voix sèche me demande qui je suis, alors ça je déteste, on me téléphone, je dis bonjour, excusez moi mais vous venez de me téléphoner et j'ai loupé votre appel, à qui ai-je l'honneur.
Elle me décline sèchement son identité, en femme bien élevée, je la salue, et elle me demande si je compte venir demain à ma perfusion car sinon elle vient une heure plus tard. Je lui réponds que bien entendu mais je lui précise tout de même que le week-end qui vient de passer, j'allais très mal et que j'ai tenté d'attenter à mes jours et je lui précise tous les médicaments que je me suis envoyés.
[Là, honnêtement ça m'a fait peur et je dois avoir l'âme chevillée au corps pour être encore là.]Elle me prie d'attendre pour aller interroger le grand docteur, son époux.
Elle revient, et me dis non ce n'est pas la peine que vous veniez, vous prendrez Rdv quand vous irez mieux psychologiquement et je lui réponds innocemment, que j'ai Rdv Le 9 septembre avec son époux.
Là, tenez vous bien car ça déchire, elle me réponds que si je n'ai pas résolu mes problèmes psychologiques d'ici là ce n'est pas la peine que je vienne, que je suis priée de décommander mon Rdv car les prochaines disponibilités sont en décembre et qu'il vaut mieux laisser mon rendez-vous à quelqu'un qui en a plus besoin que moi...
Et vlan elle me raccroche au nez...
Donc je vais changer de neurologue car pour le moment il m'a fait la RTMS, La xylocaïne au Centre anti-douleurs, deux protocoles de kétamine au Centre anti-douleurs, dont Le dernier où on m'a piqué un nerf du poignet et qu'il a fallu un an et demi pour qu'il se refasse, à grands renforts de vit B1, B6, B12, les perfusions sous cutanées à son cabinet et je n'ai strictement aucune amélioration et son approche psychologique d'un patient qui est en souffrance physique et morale est pour moi anti-déontologique.
Et bien heureusement que j'ai déjà un trou au c** car sinon ça me l'aurait troué.
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