mardi 27 octobre 2020

La saga des pâtes fraîches

 Il y a très très longtemps, mon premier fiancé était d’origine italienne et il m’avait offert une machine à pâtes.
Nous avons fait des pâtes, des raviolis à gogo durant les 4 ans que nous avons passés ensemble. Puis je l’ai quitté et il n’a pas pas voulu me rendre ma machine à pâtes...
Durant le confinement, nous discutions avec MariThé de pâtes fraîches, de mon envie d’essayer d’en faire, et là elle me dit qu’elle a la machine, achetée 23 ans plutôt lorsque son époux était encore en vie, et qu’elle ne l’avait jamais utilisée. Je lui ai demandé  si elle voulait bien me la prêter. Je l’ai récupérée en juillet, avant qu’elle ne parte en villégiature dans sa maison familiale de La Brigue, et je dois dire que depuis elle a pas mal servi.

Je voulais tester les nouilles Soba (nouilles de sarrasin) pour un repas japonais. J’en ai fait plusieurs fois mais je ne suis pas satisfaite, je ne maîtrise pas encore la façon de faire des sobas qui ne collent pas, pourtant nous avons fait quelques dîners où elles ont été fort appréciées mais comme je suis assez perfectionniste en cuisine, je n’ai pas été sous le charme.




Depuis le confinement, j’ai découvert les farines de blés anciens. Elles sont plus facilement digestibles pour les intolérants au gluten, si on en mange à petites doses. Du coup, j’ai fait plusieurs fois des pâtes fraîches aux œufs et nous nous sommes régalés. Une fois avec de l’ail passé à la poêle avec de l’huile d’olive, des tomates fraîches épluchées et épépinées, de la mozzarella et du basilic, et une fois avec le bœuf bourguignon de MariThé. 

J’ai aussi fait de petites ravioles de potimarron, une fois pour tester et pour le repas de Mabon. C’est goûteux, assez chronophage à faire si on est seule, avec de l’aide, je mettrai moins de temps. 




Ayant la chance de pouvoir utiliser la machine de MariThé, je m’en donne à cœur joie et je n’hésite pas à lui proposer de faire des pâtes fraîches pour elle lorsque ses enfants viennent. Je compte essayer de faire des lasagnes avec de la pâte fraîche, des nouilles Udon et aussi les pâtes fraîches sans gluten, recette Cléa.


Je retrouve des plaisirs simples à faire cette cuisine, cela me rappelle mon enfance au cabanon, papy et mamie entrain de faire les gnocchis maison... Du coup à propos de gnocchis, je vais tester les gnocchis au potimarron, potimarron à la place des pommes de terre et farine. Nous avons décidé de nous y mettre avec MariThé car je ne possède pas la technique de façonnage des gnocchis.

dimanche 25 octobre 2020

J’ai retrouvé Cléa

 Il y a longtemps, en 2007, il me semble, j’avais été à une séance de dédicaces à la FNAC pour le livre de Cléa sur l’agar-agar. Depuis j’ai acheté d’autres bouquins de cuisine de Cléa car j’apprécie beaucoup ses recettes. Puis j’ai fait ma geekette et j’ai remisé mes livres pour la tablette. Il y a quelques mois j’ai fait du tri dans mes bouquins, il y a certains livres dont je n’ai pas voulu me séparer, notamment certains bouquins de cuisine, et parmi eux ceux de Cléa...


Je les ai rangés dans la bibliothèque et puis je les ai laissés là. Lorsque je suis rentrée de La Brigue, début septembre, nantie de mes potimarrons, il y avait le livre de Cléa, Variations autour du potimarron qui semblait me narguer... Du coup, je l’ai sorti, je l’ai compulsé et je suis tombée in love de plusieurs recettes dont les madeleines complètement oranges que je fais et que je refais inlassablement tant elles sont bonnes et appréciées des gens qui les goûtent chez moi. 



Ma copine Alf m’avait prêté ses moules à madeleines, je comptais en acheter car comme c’est une recette que je fais souvent il me semblait nécessaire de posséder mes propres moules et vendredi nous sommes allées à Emmaus larguer des cartons de vaisselle et autre de chez ma mère, nous en avons profité pour faire un tour et j’ai trouvé un moule de 18 madeleines pour 1€, inutile de dire que je l’ai tout de suite pris comme ça je vais rendre ceux de ma copine.


Donc pour en revenir à Cléa,  pour le moment j’ai fait la tarte provençale au pesto et fromage de brebis, qui s’est avérée fort bonne, d’autant plus que j’avais fait le pesto maison avec le basilic ramené de La Brigue, un peu lourde à digérer pour moi cependant, et les madeleines, je testerai d'autres recettes car tout me tente dans ce livre.


Et comme j’avoue sans honte que j’adore cuisiner, je me suis offert « Chiche!?! Pois chiche, houmous et Cie en 30 recettes » et je vais tester la recette de pâte fraiches sans gluten dont Cléa livre la recette aussi sur le net sur le site Because-Gus dédié aux sans gluten, mon prochain achat de livre sera d’ailleurs Tout sans Gluten de Cléa

Comme je suis une fan d’houmous et de falafels, je sens que les légumineuses en tous genres vont squatter ma cuisine cet hiver. 



J’ai d’ailleurs dit à ma voisine que cette semaine nous allons faire une Socca, j’ai acheté cet été une petite plaque à socca, nous avions testé et aimé, donc il faut recommencer.

Pour les non niçois qui ne connaissent pas, la Socca est une sorte de crêpe à la farine de pois-chiche, qui est normalement cuite au four à bois, et qu’on mange salée avec un verre de vin rosé ou de blanc, ou une bière, enfin ce qu’on veut, mais il faut l’arroser pour que le plaisir soit totalement au rendez-vous.

Lorsque j’ai découvert Cléa (il y a longtemps), je ne cuisinais pas de la même manière qu’aujourd’hui, j’avoue que les ingrédients qu’elle utilisait pour les recettes me dérangeaient, j’accommodais donc à ma sauce... Depuis je suis passée au sans gluten, au bio, à plus de produits végétaux, j’ai totalement changé ma façon de cuisiner et là je me sens totalement en adéquation avec les recettes de Cléa et je conseille ses bouquins à toutes celles désireuses de manger goûteux et sain. 

Pour les Japan Addict, sachez que Cléa a vécu un an au Japon, qu’elle a publié un bouquin sur les ingrédient japonais et que sur son blog on trouve pas mal de recettes japonaise, revisitées ou pas. Alors oui bien sûr je possède son livre et bien d’autres sur la cuisine japonaise car c’est une autre de mes passions et je m'en régale bien souvent, mais ce sera l’objet d’un prochain post car cette fois, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer, je compte bien revenir de manière assidue sur le blog, ce serait dommage avec tout son contenu que je le laisse en friche.



Nota-Bene : Cet article n'est pas sponsorisé, je suis juste une fan de la première heure de Cléa.

mardi 20 octobre 2020

J'ai fêté Mabon II

 Et oui, un an après avec La Team, nous avons à nouveau fêté Mabon. Pour les infos sur Mabon, je vous invite à consulter le post que j'avais écrit il y a un an lors de notre première célébration.

Il faut dire qu'en un an nous avons progressé sur les célébrations avec Alf ma copine sorcière. Du coup nous avons préparé cette célébration fingers in the nose, si j'ose dire!!! Un brain storming au cours duquel nous avons surtout parlé du menu, nous sommes des gourmandes invétérées, (et moi j'aime toujours autant cuisiner), deux ou trois Face Time, des tas de docs partagés au travers de nos iPhone, de longs coups de fil et hop c'était bouclé.
Nous sommes des sorcières modernes, nous sommes connectées... Il faut profiter du confort de la technologie tout en faisant que les légendes et traditions perdurent au travers de nous.



Le matin de Mabon, je suis allée faire deux courses et j'en ai profité pour m’arrêter chez la fleuriste dans la rue derrière chez moi, elle a ouvert juste après le confinement, je vous mets le lien de sa page Facebook car elle n'a pour le moment pas de site internet, mais je vous conseille d'y faire un saut, c'est 40, rue Pastorelli, L'Olivia Fleuriste, c'est une jeune femme fort sympathique qui pratique des prix tous doux, qui a des belles fleurs et plantes et des objets déco très originaux et ethniques. Le bouquet que vous verrez en photo ne rend pas du tout justice à son travail car j'ai des exigences particulières, en effet les membres de La Tribu adorent les fleurs, pas pour les contempler mais pour les occire, du coup je suis obligée de prendre de minuscules bouquets que je mets dans mon autel des ancêtres, pour vous donner une idée, mon autel des ancêtres est dans une niche de 30x30 et il n'y a pas que le vase avec les fleurs dedans...

Bref, ma journée a été chargée car j'ai voulu innover au niveau culinaire, j'ai fait des ravioles de potimarron et mozzarella. C'est excellent mais assez long à faire...
Pour la prochaine session de ravioles je solliciterai l'aide d'un des membres de La Team car j'ai eu du mal à tout boucler toute seule, il faut dire aussi que comme d'habitude j'avais placé la barre assez haut et qu'il a fallu que je me montre à la hauteur de mes ambitions culinaires.
Mon menu était composé ainsi : ravioles de potimarron curry mozzarella, rôti de porc au four avec un méli-mélo de légumes de saison (potimarron, oignons, pommes de terre et betteraves), mousse de potimarron et madeleines complètement oranges (au potimarron, of course, recette d'après le livre de Cléa, Variations autour du potimarron). 
Je pense que vous aurez compris que j'aime le potimarron, en fait je n'aime pas, j'adore et depuis le début du mois de septembre où les potimarrons ont fait leur apparition sur les étals, je ne compte pas combien j'en ai acheté. Mes tous premiers de la saison, je les avais achetés à La Brigue, le village de mon amie et voisine où j'avais été passer 4 jours de vacances, j'en avais ramené 4, et ils n'ont pas fait long feu chez moi!!! Je ne prends que des bios afin de pouvoir manger la peau.




Nous avons donc célébré l'abondance, la joie et l'amitié avec un petit cocktail que j'avais concocté, sirop de potimarron (maison), vodka, jus de cranberries et cidre. C'était divin, et cela a super bien entamé la soirée.

J'ai eu la surprise de voir Alf, ma sorcière, débarquer toute de noir vêtue avec son chapeau de sorcière, c'était très drôle car j'avais revêtu ma robe de druide. On était totalement yin-yang toutes les deux et j'ai trouvé ça vraiment génial.

Tout comme l'an dernier j'avais confectionné du beurre de pommes que j'ai offert à mes amies et j'avais fait des bougies dont j'avais gravé le verre pour qu'on se souvienne de notre seconde célébration de Mabon. Je compte d'ailleurs en refaire pour Samhain que nous célébrerons le 31 octobre. 

Je prends de plus en plus goût à célébrer ces fêtes dites païennes, qui ne sont en fait que les célébrations des saisons, des récoltes, des solstices et des équinoxes. Je suis ravie de vivre au rythme des saisons, de consommer des produits de saison et locaux, je trouve que c'est dans la normalité, c'est ainsi que j'ai grandi dans mon enfance provençale et campagnarde. 


Le Cookeo, mon nouvel ami

Un nouvel ami est entré dans ma vie, le Cookeo. J’en avais très envie et par un heureux concours de circonstances, il se trouve que je l’ai ...