jeudi 1 juin 2017

Je vois la vie en rose - Les Délices de Tokyo


"Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose..."

Oui, vous connaissez tous ces quelques mots tirés de la célèbre chanson interprété par Edith Piaf, oui pour moi les reprises qui massacres les chansons cultes, n'existent pas.
J'ai juste décidé de voir la vie en rose, de profiter de chaque instant et d'être positive en toutes circonstances (ça, ce n'est pas tout à fait gagné mais j'y travaille activement).
Le printemps est enfin arrivé, il a pris son temps ce coquin, mais enfin il fait beau et doux, les étals des marchands de fruits et légumes sont colorés et fleurent bon le parfum des fruits de saison, le ciel est bleu et tout cela me rend heureuse, très heureuse.










J'ai décidé de fermer mon esprit à toutes les choses laides et négatives qui nous entourent et dont les actualités télé font la une.
J'ai été Charlie, j'ai été Paris, j'ai été Bruxelles, j'ai (bien sûr) été Nice, j'ai été Berlin mais je ne suis pas Manchester...
Non pas que cela ne m'atteigne pas, je suis maman, j'ai un fils jeune qui pourrait fréquenter les salles de concert, je suis de tout coeur avec ces familles endeuillées, brisées.
Je suis humaine, avec un certain degré d'empathie, souvent je suis trop empathique, mais je ne veux
plus me faire l'écho de ces malheurs, de cette haine... Je pense que ces personnes qui par le terrorisme
veulent faire régner la peur et montrer que quelque part ils sont maîtres dans nos pays, se délectent de voir toutes ces manifestations d'empathie dédiées aux victimes de leurs gestes.
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Je suis comme Picasso, j'ai des périodes ; je suis dans ma période asiatique, même mon fils l'a ressenti puisqu'il m'a rapporté de son voyage à Amsterdam, un mug acheté au musée Van Ghog qui représente des fleurs de cerisiers et qu'il m'a expliqué que l'homme à l'oreille coupée avait eu, lui aussi, une période asiatique. Je prends conscience que les hasards de la vie me poussent sans le savoir vers ma phase asiatique... Ce mug dans les tons de bleu turquoise avec des fleurs de cerisier, sakura on dit en japonais, me donne une furieuse envie d'acquérir une théière japonaise en fonte comme celles que j'ai vues chez Nature et Découvertes ou chez Maisons du Monde ou dans un autre budget chez Kusmi Tea...






Je cuisine asiatique, tantôt japonais, tantôt vietnamien, je transforme des recettes asiatiques pour y

introduire des ingrédients typiquement européens. J'utilise des cosmétiques coréens, mon huile de douche est parfumé à la fleur de cerisier, mon lait pour le corps aussi et j'ai des nekos (chats) partout autour de moi...





j'ai vu il a quelques jours un merveilleux film japonais, "Les délices de Tokyo", dont je vais maintenant vous parler car il m'a beaucoup touchée.
C'est une de mes contacts Facebook, qui m'a taguée sur l'affiche de ce film, sélectionné pour le Festival de Cannes 2017, j'ai regardé la bande annonce et j'ai su tout de suite qu'il fallait que je le voie.






À voir la bande annonce on imagine un film sur une spécialité culinaire japonaise les Dorayakis qui sont des pancakes fourrés de pâte An ou anko, une pâte de haricots azukis sucrée, que bien sûr je grille d'envie de réaliser et que je ferai dès que mon épicerie asiatique aura de nouveau des haricots azukis en stock.
Au début, j'ai cru à une histoire avec pour principaux protagonistes un patron d'une pâtisserie, Sentarô, qui cherche une employée et qui finit par embaucher une vieille dame, Tokue, qui fait l'an ou anko comme personne, et une jeune lycéenne, Wakana, secrètement amoureuse du patron de la pâtisserie, qui va, elle aussi, se lier d'amitié avec la veille dame. Je pensais que le film traitait de ce sujet, mais peu à peu on découvre un sujet plus grave qui est encore tabou pour le Japon, la lèpre, les léproseries et l'exclusion des lépreux qui continue malgré l'éradication de la maladie au Japon. On apprend que la dernière léproserie a fermé ses portes en 1996, et que les derniers résidents y vivent toujours entre eux et continuent à subir l'ostracisme de la population comme on le constate d'ailleurs dans le film.
Le film retrace les destins croisés de Sentarô, Tokue et Wakana sur un an et il y a énormément de plans sur la nature, notamment sur les cerisiers en fleurs au printemps. On associe beaucoup l'image du Japon aux cerisiers en fleurs, cette image est prépondérante dans le film et y apporte fraîcheur et grâce.
J'ai regardé le film en VO sous titrée, non pas que je parle ni ne comprenne le japonais, mais pour mieux m'impregner de l'atmosphère nippone.










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