Merci pour ce moment

Et oui comme bon nombre de personnes j'ai cédé à l'appel médiatique de ce livre.
Je ne vais pas parler de politique car c'est un sujet que je ne souhaite pas aborder sur mon blog, je ne dirai qu'une chose, je suis apolitique, je suis catholique, je vote car je fais mon devoir de citoyenne mais vous n'en saurez pas plus.
Je suis parti avec un à priori contre l'auteur dont je n'avais que l'image médiatique et antipathique qu'elle renvoyait, j'ai découvert une femme sensible, intelligente, fine, une femme qui a grimpé les échelons à la force du poignet, qui a du supporter les railleries de son compagnon sur le milieu dont elle est issue, sur sa famille...
Alors, chez moi, on a toujours dit, "le linge sale se lave en famille".
Je suis d'accord.
Je pense que lorsqu'on occupe une fonction aussi prestigieuse que président de la République on se doit d'être irréprochable, on ne se montre pas allant chez sa maîtresse conduisant son scooter.
Mr Mitterand a mené une vie parallèle pendant ses deux septennats sans que l'existence de sa fille illégitime ne soit dévoilée.
Il existe un devoir de réserve, de discrétion, de pudeur, et on se doit de protéger ses proches.
Que reste-t-il de cette affaire?
La France a été une fois de plus la risée des médias du monde entier, l'affaire Clinton-Lewinsky est une rigolade à côté de tout le battage médiatique fait autour de cette histoire.
Il reste les douleurs et les souffrance d'une femme trompée, bafouée, au niveau international.
Mme Trierwieler, je ne vous aimais pas car l'image que vous avez renvoyée durant ces 20 mois à l'Elysée n'était pas bonne...
Comment aurait-elle pu l'être avec  ce que vous traversiez au quotidien.
J'ai été une femme trompée au vu et au su de tout un chacun, tout comme Mme Trierweiler, j'ai été avertie en dernier et il a fallu affronter les regards, les moqueries, la pitié et je peux vous dire que ça fait mal et qu'il est dur de remonter la pente.
Vous avez écrit ce brûlot qui raconte votre histoire afin que les français découvrent la face cachée de l'homme qui les gouverne. Alors bien que cela dérange mon sens des convenances et de la bienséance je vous dis bravo pour ce livre dans lequel vous livrez sans fard, vos joies, vos peines, votre souffrance, toutes les épreuves par lesquelles vous êtes passées vous nous les racontez simplement, comme vous les raconteriez à une copine.
Les ors de la République ne sont pas une place enviable pour une "Première Dame de France" légitime, ils sont impitoyables pour la compagne d'un président de la République.
Ce monsieur qui a prôné le mariage pour tous sauf pour lui...
Toutes mes excuses pour ce que j'ai pu penser de vous, évidemment faire suite à Carla Bruni-Sarkosy, née avec une cuillère en or dans la bouche n'était pas chose aisée pour quelqu'un qui s'est construite toute seule et à laquelle le compagnon qui a su trouver en elle son moteur lors des mauvais jours n'a pas voulu donner sa légitimité lors des bons.