La luminothérapie

Dans mon évolution vers une vie saine, il y a aussi le fait de bien dormir. Or j’ai des problèmes de sommeil depuis des années, je prends des somnifères lourds depuis très longtemps et malgré cela mon sommeil est bancale. 

Bien sûr je voudrais remédier à cette situation mais il est capital pour moi de trouver un bon sommeil avant de commencer un sevrage en douceur des somnifères. Depuis quelques temps je teste la luminothérapie. Une de mes amies a les lunettes Psyo, qui ont l..air plus que fabuleuses, mais elles étaient hors budget pour moi, j’ai tout de même déboursé près de 160€ pour mes lunettes de luminothérapie. J’ai donc acheté  La Luminette, après avoir consciencieusement étudié tous les avis sur les différents sites et demandé conseil à David, mon opticien, car je ne veux pas prendre de risque avec mes yeux. 

Depuis tous les soirs je fais ma séance avant de me coucher tout en méditant, quelquefois en regardant la fin du film (je sais, ce n’est pas bien)... Après la séance, je range mes Luminette dans leur étui à l’abri de La Tribu et j’éteins tous les blocs ménagers de la maison afin que rien ne soit sous tension durant mon sommeil fragile et je me couche, direction sommeil...

Lors de la première séance, j’ai baillé à m’en décrocher la mâchoire puis je me suis très vite endormie. Mon sommeil a été continu. Pour la première fois depuis des années je faisais une nuit intégrale. J’ai bien entendu continué mes séances tout en étant assez du dubitative et me demandant si ce n’était pas un effet placébo, jusqu’au soir où j’étais très fatiguée et que j’ai décidé tout bonnement de zapper ma séance. Je me suis endormie sans problème, la fatigue aidant, mais durant la nuit j’ai été réveillée de nombreuses fois, inutile de dire que dès le lendemain soir j’ai refais ma séance et que je continue à la faire tous les soirs car j’en ressens un réel bienfait.

Le sommeil fait partie de mes problèmes majeurs et ce depuis mon enfance, j’étais un bébé qui ne dormait pas, une enfant qui dormait mal et qui s’écroulait parfois de fatigue en journée pour ne pas dormir la nuit suivante, j’ai été une ado insomniaque, pas gâtée par le fait que mes parents étaient anti grasses matinées et n’ont jamais compris que mon meilleur sommeil était à partir de 6 heures du matin, une fois adulte, les problèmes ont empiré et j’ai mis le doigt dans le terrible engrenage des somnifères dont je ne suis plus jamais sortie mais dont j’espère arriver à me défaire grâce à une vie saine et la luminothérapie.