Après avoir lu Les nymphéas noirs, qui ne m'avaient que très moyennement emballée, j'ai attaqué "Un avion sans elle" de Michel Bussi, car j'avais certainement du acheter les deux livres ensemble et j'essaie, en règle générale, quand j'achète un livre, de le lire coûte que coûte...
Il faut que je vous explique comment je fonctionne, une fois que j'ai commencé un livre, même si il ne me passionne pas, même si je mets beaucoup de temps à le lire car j'en lis d'autres, plus intéressants entre-temps, il faut que je finisse le livre commencé car je veux absolument connaître l'épilogue...
Oui, je fonctionne comme ça... C'est comme ça que j'ai lu en entier "L'épopée du buveur d'eau" de John Irving qui est pourtant un auteur que j'adore, je dirai même mon auteur américain favori, mais qui sur ce coup-là m'a prodigieusement déçue... Je referme la parenthèse, je vous mets le synopsis et mon opinion...
Synopsis : Dix-huit ans plus tard, un Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule.
Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masques tombent.
Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ?
Ou bien quelqu’un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?
L'intrigue est accrochante, c'est sans doute ce qui a motivé mon achat... On imagine le drame que vivent deux familles qui se déchirent un nourrisson, on pense au Roi Salomon, on se dit que ce livre va être passionnant, voire même haletant...
J'ai donc commencé ce livre toute enthousiaste, je dois dire que mon enthousiasme est vite retombé. D'abord le livre est long à démarrer puis les flash-backs constants et plus ou moins formulés de l'auteur comme dans Les Nymphéas Noirs, sont à la longue fatigants... On aurait envie de découper le livre pour le remettre en ordre...
Enfin, bien entendu j'ai laborieusement continué ma lecture, l'intrigue je dois dire est bien ficelée et jusqu'à la fin on a aucune idée de l'epilogue, et je dois dire que c'est quelque chose que j'apprécie.
Un avion sans elle est une quête de la vérité qui dure 18 ans et dont les principaux moments s'étalent sur une durée de moins d'une semaine...
Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé ce livre ou que je l'ai aimé, il m'a laissée indifférente...
Il y a des livres qui me marquent, que je garde et qui me suivent dans mes déménagements, il y a les livres dont je me débarrasse sans état d'ame, Nymphéas Noirs et Un Avion Sans Elle en feront partie. Désolée Monsieur Bussi, je n'apprécie votre style d'écriture, je ne me permettrai pas de dénigrer votre talent, je dis juste que vous et moi ne sommes pas faits pour nous entendre...
dimanche 29 mars 2015
samedi 28 mars 2015
États d'âmes...
Comme je vous l'ai dit l'autre jour le blog va changer de ton.
D'abord celles qui me connaissent vraiment, de la vraie vie, du temps de Vox savent que le blog mode et beauté ne me correspondait pas vraiment.
Dans un premier temps seuls les contenus des articles vont varier, il y aura les box, que j'adore, la mode, que j'adore aussi, des recettes de cuisine traditionnelles, des recettes en rapport avec ma fibromyalgie, les résumés des livres que je lis, les films que je vois et mon abonnement à Netflix que nous avons souscrit en commun avec mon ado et puis il y aura ma fameuse rubrique "États d'âme" qui sera un vrai reflet de moi. Je parlerai des fois de moi, des fois de sujets tels que la mort d'un enfant comme je l'ai fait aujourd'hui, de sujets qui me touchent, qui m'atteignent et dont j’ai envie de vous parler. Ensuite le look du blog changera, ce qui fait qu'il y aura les rubriques facilement accessibles, ainsi qu'une blog roll... Enfin plein de changements prévus, mais faut juste que je me replonge un peu dans l'informatique, le php, le css, etc pour arriver à ce que je veux.
Je vais donc un peu remiser mon ipad, sortir mon ordi et bosser en pensant à vous mes lectrices adorées.
Alors la vraie Lola est de retour, la Lola du temps de Vox, celle qui osait crier, pleurer, aimer, haïr et le dire...
D'abord celles qui me connaissent vraiment, de la vraie vie, du temps de Vox savent que le blog mode et beauté ne me correspondait pas vraiment.
Dans un premier temps seuls les contenus des articles vont varier, il y aura les box, que j'adore, la mode, que j'adore aussi, des recettes de cuisine traditionnelles, des recettes en rapport avec ma fibromyalgie, les résumés des livres que je lis, les films que je vois et mon abonnement à Netflix que nous avons souscrit en commun avec mon ado et puis il y aura ma fameuse rubrique "États d'âme" qui sera un vrai reflet de moi. Je parlerai des fois de moi, des fois de sujets tels que la mort d'un enfant comme je l'ai fait aujourd'hui, de sujets qui me touchent, qui m'atteignent et dont j’ai envie de vous parler. Ensuite le look du blog changera, ce qui fait qu'il y aura les rubriques facilement accessibles, ainsi qu'une blog roll... Enfin plein de changements prévus, mais faut juste que je me replonge un peu dans l'informatique, le php, le css, etc pour arriver à ce que je veux.
Je vais donc un peu remiser mon ipad, sortir mon ordi et bosser en pensant à vous mes lectrices adorées.
Alors la vraie Lola est de retour, la Lola du temps de Vox, celle qui osait crier, pleurer, aimer, haïr et le dire...
vendredi 27 mars 2015
Les mots face à la mort...
Tôt ou tard dans sa vie on a quelqu'un de son entourage qui a la douleur de perdre quelqu'un de sa famille...
On est là impuissant, à se demander ce que l'on va pouvoir dire, comment des mots creux pourront réconforter un tant soit peu la personne qui vit un deuil.
J'ai appris tout à l'heure qu'une copine, quelqu'un que je vois peu mais pour qui j'ai beaucoup d'estime et d'amitié avait perdu son fils...
Après avoir relu trois ou quatre fois le SMS me disant le fils d'une telle est décédé, je me suis demandé quoi faire.
Déjà quand on perd son père ou sa mère, la douleur est intense et les mots de réconfort sont difficiles à trouver, mais que dire à une mère qui vient de perdre son fils unique?
Je dois dire que je me suis posé la question.
Que dois-je faire?
J'ai longuement regardé mon téléphone, puis j'ai pris mon courage à deux mains, ma respiration et j'ai prononcé des mots.
Certes des mots qui venaient de mon cœur, que je disais en toute sincérité, mais pour la mère éplorée je savais que mes mots sonnaient creux et n'avaient aucun sens.
Il n'est pas dans l'ordre des choses de perdre un enfant, quelqu'en soient les circonstances, c'est un événement dont on se se remettra jamais...
Noël ne sera plus jamais pareil, la fête des mères sera une cicatrice de plus infligée à un cœur meurtri, l'anniversaire de l'enfant sera un coup de poignard en plein cœur.
Je sais que le post d'aujoud'hui est plutôt noir, mais je dois dire que je n'avais pas le cœur à écrire des choses légères et puis je veux aussi dire, à vous, l'entourage des mamans qui traversent cette épreuve, manifestez vous, faites savoir à votre amie que vous pensez à elle, dites lui si tu n'as pas envie de parler, je peux l'entendre mais sache qu'en cas de besoin je serais toujours là.
Proposez lui des sorties, des acrtivités que vous ne faites pas forcément avec elle mais qui lui occuperont les mains et lui videront l'esprit.
J'en parle en connaissance de cause, une de mes plus proches amies a perdu un bébé et les gens ne savaient tellement pas quoi lui dire qu'ils ne se manifestaient pas. Moi je lui ai juste dit, je suis là, si tu as besoin de me parler tu me le dis, si un jour tu n'as pas envie tu me le dis de la même manière et je comprendrais et je ne t'en voudrais pas. Je sais qu'il y a bien des fois où j'ai hésité avant de lui téléphoner, où je me suis dit, elle va croire que je la harcèle... Nous en avons parlé toutes deux aujourd'hui et elle m'a dit, la douleur d'une personne qui vient de perdre un enfant fait peur aux gens et à tendance à les faire fuir. Je ne regrette pas d'avoir été présente auprès de cette amie, de même que je tenterai d'etre présente auprès de cette copine qui a le malheur aujourd'hui de pleurer son fils disparu...
On est là impuissant, à se demander ce que l'on va pouvoir dire, comment des mots creux pourront réconforter un tant soit peu la personne qui vit un deuil.
J'ai appris tout à l'heure qu'une copine, quelqu'un que je vois peu mais pour qui j'ai beaucoup d'estime et d'amitié avait perdu son fils...
Après avoir relu trois ou quatre fois le SMS me disant le fils d'une telle est décédé, je me suis demandé quoi faire.
Déjà quand on perd son père ou sa mère, la douleur est intense et les mots de réconfort sont difficiles à trouver, mais que dire à une mère qui vient de perdre son fils unique?
Je dois dire que je me suis posé la question.
Que dois-je faire?
J'ai longuement regardé mon téléphone, puis j'ai pris mon courage à deux mains, ma respiration et j'ai prononcé des mots.
Certes des mots qui venaient de mon cœur, que je disais en toute sincérité, mais pour la mère éplorée je savais que mes mots sonnaient creux et n'avaient aucun sens.
Il n'est pas dans l'ordre des choses de perdre un enfant, quelqu'en soient les circonstances, c'est un événement dont on se se remettra jamais...
Noël ne sera plus jamais pareil, la fête des mères sera une cicatrice de plus infligée à un cœur meurtri, l'anniversaire de l'enfant sera un coup de poignard en plein cœur.
Je sais que le post d'aujoud'hui est plutôt noir, mais je dois dire que je n'avais pas le cœur à écrire des choses légères et puis je veux aussi dire, à vous, l'entourage des mamans qui traversent cette épreuve, manifestez vous, faites savoir à votre amie que vous pensez à elle, dites lui si tu n'as pas envie de parler, je peux l'entendre mais sache qu'en cas de besoin je serais toujours là.
Proposez lui des sorties, des acrtivités que vous ne faites pas forcément avec elle mais qui lui occuperont les mains et lui videront l'esprit.
J'en parle en connaissance de cause, une de mes plus proches amies a perdu un bébé et les gens ne savaient tellement pas quoi lui dire qu'ils ne se manifestaient pas. Moi je lui ai juste dit, je suis là, si tu as besoin de me parler tu me le dis, si un jour tu n'as pas envie tu me le dis de la même manière et je comprendrais et je ne t'en voudrais pas. Je sais qu'il y a bien des fois où j'ai hésité avant de lui téléphoner, où je me suis dit, elle va croire que je la harcèle... Nous en avons parlé toutes deux aujourd'hui et elle m'a dit, la douleur d'une personne qui vient de perdre un enfant fait peur aux gens et à tendance à les faire fuir. Je ne regrette pas d'avoir été présente auprès de cette amie, de même que je tenterai d'etre présente auprès de cette copine qui a le malheur aujourd'hui de pleurer son fils disparu...
jeudi 26 mars 2015
My virtual life
Lorsque maman était encore en vie, souvent elle me reprochait de vivre virtuel.
Oui j'avoue sans complexe que ma résidence secondaire est Facebook.
Mais au delà de cette constatation, il faut dire que je trouve beaucoup de soutien et de réconfort auprès de mes amies virtuels.
Tout d'abord, j'ai mes amis de la vraie vie qui voient mes nouvelles et dont je vois les nouvelles, puis il y a les amis virtuels qui sont devenus réels car nous nous sommes rencontrés et ça a été des moments merveilleux, il y a ma Lowine, que je connais depuis 2007 maintenant, il y a mon Asa Chan, fan de mangas, de chats et dessinatrice hors pair qui chaque fois qu'elle fait son semi tour de France lors de ses vacances,vient me voir... Il y a mes amis belges dont j'ai fait la connaissance debut 2011, qui sont tout comme moi des amoureux des animaux et des gourmands, il y a notre Marie-Hélène, grâce qui cette rencontre fut possible, que je fréquente par internet depuis 8 ans et qui sans me connaître, pour que nous fassions tous ensemble une rencontre, est venue chez moi deux jours de Bruxelles en 2011 lorsque j'avais ma Gaïa tout bébé, il y a Françoise, l'éleveuse de ma Gaïa, qui m'a donné l'opportunité d'avoir mon bébé d'amour et ma Jocelyne de qui je suis proche par tant de choses, notamment aussi par le fait qu'elle est la maman de Gibbs, le twin diabolique de Gaïa...
Il y a les rencontres que je vais faire, et oui très bientôt la maman de Duki Duke, le cocker, mon anti-dépresseur naturel, va venir à Nice courir un semi-marathon et nous en profiterons pour nous rencontrer... Il y a Catherine, l'auteur de Fibromyalgie mon amour, dont une des filles habite la région que je rencontrerai aussi avec bonheur.
Ce qu'il y a de fabuleux dans ces rencontres c'est que lorsque nous nous voyons c'est comme si on s'était toujours connu.
Puis il y a les copinautes virtuelles qui suivent mon blog, mes actualités et dont je suis les actualités.
Il faut dire qu'étant souvent alitée je me dis qu'heureusement que j'ai Facebook et mes copinautes, comme je les appelle.
Je reçois des petits mots sur mon mur et même des cartes postales dans ma boîte à lettres.
Alors d'une part dès que mes mains seront moins douloureuses, vous aurez vous aussi des cartes postales, mais je vais accrocher mon joli pèle-mèle rose de chez Ikea pour y mettre vos cartes car pour moi c'est quelque chose qui vient de vos cœurs et qui me touche beaucoup.
Je dois dire que grâce à vous toutes, je vis beaucoup mieux mon handicap et ma solitude. En fait, je n'ai pas l'ipression d'etre seule car je vous ai toutes autour de moi, chacune avec nos problèmes, nos joies et nos peines, se réconfortant ou se réjouissant les unes pour les autres à tour de rôle.
Je dois dire que nous avons de la chance de vivre une époque où les moyens de communication sont fabuleux et nous permettent de faire des rencontres merveilleuses.
Alors, bien sur, il faut trier le bon grain de l'ivraie mais pour moi je dois dire que Facebook et mon blog sont de fabuleux moyens de communication et d'échanges...
J'espere n'avoir oublié personne dans ma liste, si je l'ai fait, ne m'en veuillez pas car je prends beaucoup de médicaments et il m'arrive d'avoir des trous de mémoire mais sachez que vous êtes toutes dans mon cœur et que vous m'aidez à supporter une vie pas très facile au quotidien.
Oui j'avoue sans complexe que ma résidence secondaire est Facebook.
Mais au delà de cette constatation, il faut dire que je trouve beaucoup de soutien et de réconfort auprès de mes amies virtuels.
Tout d'abord, j'ai mes amis de la vraie vie qui voient mes nouvelles et dont je vois les nouvelles, puis il y a les amis virtuels qui sont devenus réels car nous nous sommes rencontrés et ça a été des moments merveilleux, il y a ma Lowine, que je connais depuis 2007 maintenant, il y a mon Asa Chan, fan de mangas, de chats et dessinatrice hors pair qui chaque fois qu'elle fait son semi tour de France lors de ses vacances,vient me voir... Il y a mes amis belges dont j'ai fait la connaissance debut 2011, qui sont tout comme moi des amoureux des animaux et des gourmands, il y a notre Marie-Hélène, grâce qui cette rencontre fut possible, que je fréquente par internet depuis 8 ans et qui sans me connaître, pour que nous fassions tous ensemble une rencontre, est venue chez moi deux jours de Bruxelles en 2011 lorsque j'avais ma Gaïa tout bébé, il y a Françoise, l'éleveuse de ma Gaïa, qui m'a donné l'opportunité d'avoir mon bébé d'amour et ma Jocelyne de qui je suis proche par tant de choses, notamment aussi par le fait qu'elle est la maman de Gibbs, le twin diabolique de Gaïa...
Il y a les rencontres que je vais faire, et oui très bientôt la maman de Duki Duke, le cocker, mon anti-dépresseur naturel, va venir à Nice courir un semi-marathon et nous en profiterons pour nous rencontrer... Il y a Catherine, l'auteur de Fibromyalgie mon amour, dont une des filles habite la région que je rencontrerai aussi avec bonheur.
Ce qu'il y a de fabuleux dans ces rencontres c'est que lorsque nous nous voyons c'est comme si on s'était toujours connu.
Puis il y a les copinautes virtuelles qui suivent mon blog, mes actualités et dont je suis les actualités.
Il faut dire qu'étant souvent alitée je me dis qu'heureusement que j'ai Facebook et mes copinautes, comme je les appelle.
Je reçois des petits mots sur mon mur et même des cartes postales dans ma boîte à lettres.
Alors d'une part dès que mes mains seront moins douloureuses, vous aurez vous aussi des cartes postales, mais je vais accrocher mon joli pèle-mèle rose de chez Ikea pour y mettre vos cartes car pour moi c'est quelque chose qui vient de vos cœurs et qui me touche beaucoup.
Je dois dire que grâce à vous toutes, je vis beaucoup mieux mon handicap et ma solitude. En fait, je n'ai pas l'ipression d'etre seule car je vous ai toutes autour de moi, chacune avec nos problèmes, nos joies et nos peines, se réconfortant ou se réjouissant les unes pour les autres à tour de rôle.
Je dois dire que nous avons de la chance de vivre une époque où les moyens de communication sont fabuleux et nous permettent de faire des rencontres merveilleuses.
Alors, bien sur, il faut trier le bon grain de l'ivraie mais pour moi je dois dire que Facebook et mon blog sont de fabuleux moyens de communication et d'échanges...
J'espere n'avoir oublié personne dans ma liste, si je l'ai fait, ne m'en veuillez pas car je prends beaucoup de médicaments et il m'arrive d'avoir des trous de mémoire mais sachez que vous êtes toutes dans mon cœur et que vous m'aidez à supporter une vie pas très facile au quotidien.
mercredi 25 mars 2015
Et un jour l'amour cessa...
Je ne vais pas vous parler de moi car j'ai un mari avec lequel nous avons choisi un mode de vie spécial mais qui nous convient très bien, nous avons chacun notre chez nous, nous nous voyons et passons beaucoup de temps ensemble, nous sommes un couple étrange mais un couple qui s'aime.
Je vais vous parler de quelqu'un de mon entourage qui est entrain de vivre une rupture et qui souffre énormément, cette situation me touche beaucoup et comme j'avais envie de donner un autre ton au blog, d'aborder des sujets sérieux autant que des sujets légers et bien je commence aujourd'hui sur cette histoire dont je vais vous parler et qui peut arriver à n'importe qui, mariée ou célibataire...
Elle est plus jeune que lui, drôle, légère, elle aime rire mais aussi elle aime aussi les discussions sérieuses, elle fait partie de ces quadragénaires bien dans leur peau et qui ont un cerveau...
Un jour elle a rencontré un homme, d'une quinzaine d'années son aîné, charmant, bel homme avec qui elle a entamé une histoire...
Ni l'un ni l'autre ne savaient où cette histoire allait les mener. Ils se voyaient, prenaient du bon temps ensemble, discutaient, de tout de rien, partageaient des morceaux de vie, des fous rire, des balades, des repas... Puis peu à peu leur relation a évoluée, tout doucement cette histoire toute simple s'est muée en histoire d'amour.
C'est beau la naissance d'un amour, c'est aussi douloureux et conflictuel, et "pourquoi tu ne te rends pas plus disponible", "j'ai besoin de toi à chaque instant", "j'ai besoin de communiquer sans arrêt avec toi", "je suis bien", il disait à mon âge je découvre l'amour, c'est beau mais par moment ça fait mal...
Elle a fini par avouer ses sentiments qu'elle tenait bien cachés par peur de souffrir, car on a toujours peur de souffrir nous les femmes...
Elle s'est ouverte à l'amour, à ses sentiments, c'était beau, c'était nouveau pour elle. Elle n'avait jamais vécu une histoire pareille... Il n'y a rien de plus beau que l'harmonie entre deux êtres, l'osmose, elle riait pour un rien, se sentait belle, osait se balader en jogging et baskets devant l'être aimé, elle était enfin elle, naturelle, sans maquillage, au propre comme au figuré, c'était l'harmonie...
Elle rêvait, échafaudait des projets, il abondait dans sons sens, et on va faire ceci, et on va faire cela, il disait qu'il ne pouvait envisager la vie sans elle, qu'elle était son essentiel...
Bref, elle était sur son nuage jusuqu'au jour où elle lui a dit, "je te sens plus distant, je te sens différent, que se passe-t-il?"
Là, il a dit, "j'ai besoin de réfléchir, de quelques temps..." N'ayant d'utre choix elle a accepté, chaque instant, elle consultait son portable pour voir si il y avait un mot mais ce maudit téléphone restait désespérément muet... Elle souffrait, en silence, donnait le change, continuait de faire comme si, attendant un mot, un signe... Un jour elle a craqué et lui a demandé ce qu'il en était et "Monsieur Courage" en 7 lignes lui a dit "je préfère en rester là"...
Depuis, elle n'en a rien à dit à personne, enfin à très peu de monde mais passe son temps à se morfondre, à regarder désespérément si un message n'arrive pas sur ce maudit téléphone qui reste muet... Elle est seule avec ses souvenirs, avec les projets qu'ils avaient faits, le soir elle se couche et rêve qu'elle s'endort dans ses bras, mais elle est seule, comme le matin au réveil d'ailleurs...
Alors je vous raconte aujoud'hui cette histoire car j'ai revu cette amie il y a peu et que la connaissant j'ai su que bien qu'elle donne le change de manière admirable, sa vie n'était pas heureuse et harmonieuse qu'elle veut le faire croire à ceux qui ne la connaissent pas vraiment.
On a toutes vécu une ou plusieurs ruptures amoureuses, c'est inéluctable, ça fait mal, très mal, je voudrai dire à ces jeunes femmes ou femmes qui vivent cette douloureuse expérience, ne vous repliez pas sur vous même, parlez avec vos amis, de tout ou de rien, si vous n'avez pas envie de parler de votre rupture car cela fait trop mal, parlez d'autre chose mais surtout ne vous repliez pas sur vous même car vous n'irez pas de l'avant et que même si il y a un grand vide dans votre cœur, la vie est belle, la vie est très belle. Allez regarder le coucher de soleil sur la mer, regardez de petits moineaux se disputant quelques miettes, regardez la vie et vivez, au bout de quelques temps vous verrez que la vie continue et qu'une nouvelle paire de bras vous attend pour faire votre bonheur. Alors, vivez et
ouvrez vos yeux, le bonheur vous attend...
Je vais vous parler de quelqu'un de mon entourage qui est entrain de vivre une rupture et qui souffre énormément, cette situation me touche beaucoup et comme j'avais envie de donner un autre ton au blog, d'aborder des sujets sérieux autant que des sujets légers et bien je commence aujourd'hui sur cette histoire dont je vais vous parler et qui peut arriver à n'importe qui, mariée ou célibataire...
Elle est plus jeune que lui, drôle, légère, elle aime rire mais aussi elle aime aussi les discussions sérieuses, elle fait partie de ces quadragénaires bien dans leur peau et qui ont un cerveau...
Un jour elle a rencontré un homme, d'une quinzaine d'années son aîné, charmant, bel homme avec qui elle a entamé une histoire...
Ni l'un ni l'autre ne savaient où cette histoire allait les mener. Ils se voyaient, prenaient du bon temps ensemble, discutaient, de tout de rien, partageaient des morceaux de vie, des fous rire, des balades, des repas... Puis peu à peu leur relation a évoluée, tout doucement cette histoire toute simple s'est muée en histoire d'amour.
C'est beau la naissance d'un amour, c'est aussi douloureux et conflictuel, et "pourquoi tu ne te rends pas plus disponible", "j'ai besoin de toi à chaque instant", "j'ai besoin de communiquer sans arrêt avec toi", "je suis bien", il disait à mon âge je découvre l'amour, c'est beau mais par moment ça fait mal...
Elle a fini par avouer ses sentiments qu'elle tenait bien cachés par peur de souffrir, car on a toujours peur de souffrir nous les femmes...
Elle s'est ouverte à l'amour, à ses sentiments, c'était beau, c'était nouveau pour elle. Elle n'avait jamais vécu une histoire pareille... Il n'y a rien de plus beau que l'harmonie entre deux êtres, l'osmose, elle riait pour un rien, se sentait belle, osait se balader en jogging et baskets devant l'être aimé, elle était enfin elle, naturelle, sans maquillage, au propre comme au figuré, c'était l'harmonie...
Elle rêvait, échafaudait des projets, il abondait dans sons sens, et on va faire ceci, et on va faire cela, il disait qu'il ne pouvait envisager la vie sans elle, qu'elle était son essentiel...
Bref, elle était sur son nuage jusuqu'au jour où elle lui a dit, "je te sens plus distant, je te sens différent, que se passe-t-il?"
Là, il a dit, "j'ai besoin de réfléchir, de quelques temps..." N'ayant d'utre choix elle a accepté, chaque instant, elle consultait son portable pour voir si il y avait un mot mais ce maudit téléphone restait désespérément muet... Elle souffrait, en silence, donnait le change, continuait de faire comme si, attendant un mot, un signe... Un jour elle a craqué et lui a demandé ce qu'il en était et "Monsieur Courage" en 7 lignes lui a dit "je préfère en rester là"...
Depuis, elle n'en a rien à dit à personne, enfin à très peu de monde mais passe son temps à se morfondre, à regarder désespérément si un message n'arrive pas sur ce maudit téléphone qui reste muet... Elle est seule avec ses souvenirs, avec les projets qu'ils avaient faits, le soir elle se couche et rêve qu'elle s'endort dans ses bras, mais elle est seule, comme le matin au réveil d'ailleurs...
Alors je vous raconte aujoud'hui cette histoire car j'ai revu cette amie il y a peu et que la connaissant j'ai su que bien qu'elle donne le change de manière admirable, sa vie n'était pas heureuse et harmonieuse qu'elle veut le faire croire à ceux qui ne la connaissent pas vraiment.
On a toutes vécu une ou plusieurs ruptures amoureuses, c'est inéluctable, ça fait mal, très mal, je voudrai dire à ces jeunes femmes ou femmes qui vivent cette douloureuse expérience, ne vous repliez pas sur vous même, parlez avec vos amis, de tout ou de rien, si vous n'avez pas envie de parler de votre rupture car cela fait trop mal, parlez d'autre chose mais surtout ne vous repliez pas sur vous même car vous n'irez pas de l'avant et que même si il y a un grand vide dans votre cœur, la vie est belle, la vie est très belle. Allez regarder le coucher de soleil sur la mer, regardez de petits moineaux se disputant quelques miettes, regardez la vie et vivez, au bout de quelques temps vous verrez que la vie continue et qu'une nouvelle paire de bras vous attend pour faire votre bonheur. Alors, vivez et
ouvrez vos yeux, le bonheur vous attend...
lundi 23 mars 2015
Cap sur la vie...
Mon blog va changer de cap...
Depuis le diagnostic de ma fibromyalgie, je me documente et m'intéresse de plus en plus aux médecines alternatives, sujet qui m'a toujours intéressé...
Donc outre les articles traditionnels concernant les box et les produits que je teste, la mode, la lecture, il va y avoir de nouvelles rubriques sur le blog concernant l'alimentation.
En effet, j'ai l'intention dans un proche avenir de changer ma manière de me nourrir, de suivre les conseils de Catherine Ioranni-Lescane, l'auteur de Fibromyalgie, mon amour... qui a établi un programme général de chrono-nutrition dans lequel je vais me plonger et
que je souhaiterai allier à une paléo alimentation, je reviendrai donc plus amplement là dessus très prochainement, pour l'instant je fais carburer mes neurones de blondes, ils fonctionnent au diésel et ont du mal à démarrer, pour assimiler tout ça.
Donc, ce que je publierai dans l'avenir sera le fruit de mes propres expériences concernant mes essais nutritionnels pour une vie plus saine et adaptée à ma maladie.
Donc au programme, il y aura des recettes, réussies ou pas, des tests, des associations d'ingredients plus ou moins bizarres pour certains...
Bref, je veux tenter de faire un retour vers une vie saine qui m'aidera à lutter au quotidien contre mes douleurs, mon spleen, et mes difficultés des gestes du quotidien.
Donc après environ de deux ans de publications, environ 100 000 visites, merci à vous toutes car vos visites sont pour moi un plaisir, je tenais donc à vous annoncer le changement de cap du blog.
Je reste toujours La Lola, votre Lola, qui a 15 ans dans sa tête, Lola, championne de l'auto-dérision, car je déteste les gens qui se prennent au sérieux, qui vit dans son studio avec sa Gaïa, Miss Catastrophes, avec un mur rose avec une Tour Eiffel, (Paris, my love), une couette Hello Kitty, des peluches, des anges un peu partout, des mugs de tous les pays du monde, les cartes postales de toutes les copinautes, etc. je publierai toujours des articles légers, des trucs et astuces de beauté et de mode et des articles plus sérieux concernant mon quotidien de personne handicapée, car oui j'ai enfin franchi le cap et j'ose dire, je suis handicapée, même si cela ne se voit pas, j'ai un statut de travailleur handicapé avec reconnaissance de la MDPH et maintenant j'ose sortir au supermarché ma carte prioritaire, je peux vous dire qu'il m'aura fallu plus d'un an...
Voilà, alors cet article est le terme de quelques jours particulièrement difficiles, d'introspection sur moi même car j'avais besoin de savoir si j'allais continuer à vous parler de mes box beautés et de gommer le reste de ma vie ou de vous dire et bien voilà, je suis malade, je suis handicapée, maintenant je n'ai plus honte de le dire, aujourd'hui je vais mal, mais j'ai testé un diabolique cocktail de fruits et légumes et je vais mieux, car ce blog est pour moi un exutoire.
Tout d'abord, j'adore écrire, les mots coulent sur l'écran de mon iPad comme les chutes du Niagara, oui carrément et je trouve que ce serait dommage que je me prive de ce bonheur.
Après vous êtes libres de me suivre ou pas, je n'ai pas de partenariat, mon blog n'est pas monétisé, je ne suis pas à la recherche d'un maximum de lectrices, je préfère la qualité à la quantité, j'écris pour moi, pour mon plaisir et j'espère pour le vôtre...
Depuis le diagnostic de ma fibromyalgie, je me documente et m'intéresse de plus en plus aux médecines alternatives, sujet qui m'a toujours intéressé...
Donc outre les articles traditionnels concernant les box et les produits que je teste, la mode, la lecture, il va y avoir de nouvelles rubriques sur le blog concernant l'alimentation.
En effet, j'ai l'intention dans un proche avenir de changer ma manière de me nourrir, de suivre les conseils de Catherine Ioranni-Lescane, l'auteur de Fibromyalgie, mon amour... qui a établi un programme général de chrono-nutrition dans lequel je vais me plonger et
que je souhaiterai allier à une paléo alimentation, je reviendrai donc plus amplement là dessus très prochainement, pour l'instant je fais carburer mes neurones de blondes, ils fonctionnent au diésel et ont du mal à démarrer, pour assimiler tout ça.
Donc, ce que je publierai dans l'avenir sera le fruit de mes propres expériences concernant mes essais nutritionnels pour une vie plus saine et adaptée à ma maladie.
Donc au programme, il y aura des recettes, réussies ou pas, des tests, des associations d'ingredients plus ou moins bizarres pour certains...
Bref, je veux tenter de faire un retour vers une vie saine qui m'aidera à lutter au quotidien contre mes douleurs, mon spleen, et mes difficultés des gestes du quotidien.
Donc après environ de deux ans de publications, environ 100 000 visites, merci à vous toutes car vos visites sont pour moi un plaisir, je tenais donc à vous annoncer le changement de cap du blog.
Je reste toujours La Lola, votre Lola, qui a 15 ans dans sa tête, Lola, championne de l'auto-dérision, car je déteste les gens qui se prennent au sérieux, qui vit dans son studio avec sa Gaïa, Miss Catastrophes, avec un mur rose avec une Tour Eiffel, (Paris, my love), une couette Hello Kitty, des peluches, des anges un peu partout, des mugs de tous les pays du monde, les cartes postales de toutes les copinautes, etc. je publierai toujours des articles légers, des trucs et astuces de beauté et de mode et des articles plus sérieux concernant mon quotidien de personne handicapée, car oui j'ai enfin franchi le cap et j'ose dire, je suis handicapée, même si cela ne se voit pas, j'ai un statut de travailleur handicapé avec reconnaissance de la MDPH et maintenant j'ose sortir au supermarché ma carte prioritaire, je peux vous dire qu'il m'aura fallu plus d'un an...
Voilà, alors cet article est le terme de quelques jours particulièrement difficiles, d'introspection sur moi même car j'avais besoin de savoir si j'allais continuer à vous parler de mes box beautés et de gommer le reste de ma vie ou de vous dire et bien voilà, je suis malade, je suis handicapée, maintenant je n'ai plus honte de le dire, aujourd'hui je vais mal, mais j'ai testé un diabolique cocktail de fruits et légumes et je vais mieux, car ce blog est pour moi un exutoire.
Tout d'abord, j'adore écrire, les mots coulent sur l'écran de mon iPad comme les chutes du Niagara, oui carrément et je trouve que ce serait dommage que je me prive de ce bonheur.
Après vous êtes libres de me suivre ou pas, je n'ai pas de partenariat, mon blog n'est pas monétisé, je ne suis pas à la recherche d'un maximum de lectrices, je préfère la qualité à la quantité, j'écris pour moi, pour mon plaisir et j'espère pour le vôtre...
Se reconstruire
Je vous avez annoncé que je devais me faire hospitaliser en rhumatologie une semaine pour des examens. Déjà, le contact que j'avais eu avec la rhumatologue ne m'avait pas plu, j'avais eu l'impression d'être face à un mur, ce n'était pas très encourageant...
Puis mercredi, il a fallu que je fasse endormir Sekhmet... Depuis je dois dire que je ne vais pas très bien et que l'idée d'aller passer une semaine à l'hôpital ne me séduisait guère... Il y avait l'histoire de l'electromyogramme, du psy, bref tout un tas de choses qui auraient fait que j'aurais explosé et que je risquais l'internement en HP car quand j'explose je suis incontrôlable...
Hier matin, lorsque je me suis réveillée, j'ai téléphoné à mon mari avec qui j'en ai longuement parlé, puis j'ai longuement parlé aussi avec ma marraine, kyné à la retraite, qui m'a donné des noms de rhumathos et m'a dit d'aller prendre un autre avis et surtout de souffler...
De digérer la mort de mon chat, de me sentir un peu plus en forme en prenant soin de moi et de mon alimentation, de décompresser, de me coucouner, de remonter la pente avant d'envisager cette hospitalisation par laquelle il faudra que je passe, mais qu'il faudra que j'envisage sereinement et sans à priori.
Voilà, après, sous la bruine, je suis sortie marcher un peu, j'ai acheté quelques légumes pour me faire du potage, je sentais les gouttes de pluie sur mon visage et j'étais bien, pour la première fois depuis longtemps je me sentais vivante.
Durant les semaines qui vont s'écouler, je vais m'occuper de moi, je vais aussi m'occuper de faire avancer le projet professionnel que j'ai, je vais me soigner en me tournant vers les médecines naturelles, je ne dis pas que j'abandonne la médecine traditionnelle mais je vais tenter de peu à peu réduire les traitement que je prends pour me soigner par les plantes conseillée par une naturopathe.
Je veux aussi revoir ma manière de m'alimenter, m'intéresser à la géné-chrono-nutrition qui est le principe de s'alimenter en fonction de son groupe sanguin et de son rhésus, ainsi qu'à la paléo-nutrition qui m'intéresse grandement.
J'ai en moi beaucoup de blessures pas vraiment cicatrisées, qu'elles soient morales ou physiques, le temps est venu maintenant de travailler à cautériser tout cela.
Voilà mes nouveaux projets, mes nouvelles envies qui j'espère m'aideront à mener une vie plus facile.
Puis mercredi, il a fallu que je fasse endormir Sekhmet... Depuis je dois dire que je ne vais pas très bien et que l'idée d'aller passer une semaine à l'hôpital ne me séduisait guère... Il y avait l'histoire de l'electromyogramme, du psy, bref tout un tas de choses qui auraient fait que j'aurais explosé et que je risquais l'internement en HP car quand j'explose je suis incontrôlable...
Hier matin, lorsque je me suis réveillée, j'ai téléphoné à mon mari avec qui j'en ai longuement parlé, puis j'ai longuement parlé aussi avec ma marraine, kyné à la retraite, qui m'a donné des noms de rhumathos et m'a dit d'aller prendre un autre avis et surtout de souffler...
De digérer la mort de mon chat, de me sentir un peu plus en forme en prenant soin de moi et de mon alimentation, de décompresser, de me coucouner, de remonter la pente avant d'envisager cette hospitalisation par laquelle il faudra que je passe, mais qu'il faudra que j'envisage sereinement et sans à priori.
Voilà, après, sous la bruine, je suis sortie marcher un peu, j'ai acheté quelques légumes pour me faire du potage, je sentais les gouttes de pluie sur mon visage et j'étais bien, pour la première fois depuis longtemps je me sentais vivante.
Durant les semaines qui vont s'écouler, je vais m'occuper de moi, je vais aussi m'occuper de faire avancer le projet professionnel que j'ai, je vais me soigner en me tournant vers les médecines naturelles, je ne dis pas que j'abandonne la médecine traditionnelle mais je vais tenter de peu à peu réduire les traitement que je prends pour me soigner par les plantes conseillée par une naturopathe.
Je veux aussi revoir ma manière de m'alimenter, m'intéresser à la géné-chrono-nutrition qui est le principe de s'alimenter en fonction de son groupe sanguin et de son rhésus, ainsi qu'à la paléo-nutrition qui m'intéresse grandement.
J'ai en moi beaucoup de blessures pas vraiment cicatrisées, qu'elles soient morales ou physiques, le temps est venu maintenant de travailler à cautériser tout cela.
Voilà mes nouveaux projets, mes nouvelles envies qui j'espère m'aideront à mener une vie plus facile.
dimanche 22 mars 2015
Lecture - FIBROMYAGIE, MON AMOUR... - Catherine Ioriani-Lescane
Une fois que j'ai été diagnostiquée fibromyalgique, je me suis inscrite sur des groupes Facebook traitant de ce sujet et essentiellement composés de personnes ayant cette fichue maladie.
J'ai appris des tas de choses, discuté avec des gens merveilleux et surtout trouvé une solidarité merveilleuse entre les membres... Nous souffrons tous de la même chose et nous nous remontons le moral les uns les autres et ça aide beaucoup.
Sur un groupe, une éditrice, Corinne Ozenne, faisait de la pub pour un livre intitulé "Fibromyalgie, mon amour...", allusion au mythique "Hiroshima, mon amour..." de Marguerite Duras.
Alors beaucoup de membres de certains groupes ont décrié cette publicité, arguant du fait qu'une personne non malade, l'editrice, voulait se faire de l'argent sur le dos des fibromyalgiques.
Alors bien sur, l'editrice n'est pas fibromyalgique, mais l'auteur oui, et il faut savoir que publier un livre sur un sujet assez peu connu et qui n'intéresse pas une foule de gens est un gros investissement financier et qu'il faudra qu'elle vende un nombre considerable de livres, avant de rentrer dans ses fonds et qu'elle fasse des bénéfices.
Alors c'est un petit paragraphe hors sujet que je viens de faire mais je tenais à ce que les choses soient claires car Corinne a pris un risque, risque calculé, bugdgetisé etc, certes, mais a tout de même engagé sa réputation d'éditrice pour faire connaître au commun des mortels cette maladie dont pas mal de gens souffrent et que la médecine continue à nier et à qualifier de syndrome malgré sa reconnaissance par l'OMS en 1992.
Je vais maintenant vous parler du livre en lui même. Le livre à été écrit par Catherine Ioranni-Lescane qui souffrait depuis des années mais qui n'a été diagnostiquée qu'en 2012...
Catherine est naturopathe, aromathérapeute et à suivi une formation en psychologie, de plus elle travaille sur la géné-chrono-nutrition depuis une dizaine d'années.
Ce livre est le fruit de son expérience avec la fibromyalgie et le recueil de témoignages de fibromyalgiques.
Quand j'ai commencé le livre de Catherine, je ne me suis plus arrêtée et au fur et à mesure des pages je me retrouvais, je lisais mes douleurs, mes symptômes, mon mal être...
Ce livre est également un guide pour se nourrir convenablement en fonction de son groupe sanguin et de son rhésus, Catherine nous livre le fruit de ses recherches et tente de nous aider à aller mieux.
De plus c'est une personne très abordable avec qui on peut dialoguer très facilement, qui répond avec beaucoup de gentillesse aux messages qu'on lui envoit et qui est prête à aider les gens qui tout comme elle souffrent de la fibromyalgie et se font refouler par le corps médical qui les qualifient de dépressifs hypocondriaques.
Merci Catherine pour ce livre, message d'espoir pour nous malades, et merci pour ta gentillesse à notre égard, merci pour ton écoute. Tu m'as redonné espoir et envie de lutter de manière plus naturelle contre la fibromyalgie.
Vous pouvez vous procurer le livre de Catherine auprès des Éditions Corinne Ozenne. ICI
J'ai appris des tas de choses, discuté avec des gens merveilleux et surtout trouvé une solidarité merveilleuse entre les membres... Nous souffrons tous de la même chose et nous nous remontons le moral les uns les autres et ça aide beaucoup.
Sur un groupe, une éditrice, Corinne Ozenne, faisait de la pub pour un livre intitulé "Fibromyalgie, mon amour...", allusion au mythique "Hiroshima, mon amour..." de Marguerite Duras.
Alors beaucoup de membres de certains groupes ont décrié cette publicité, arguant du fait qu'une personne non malade, l'editrice, voulait se faire de l'argent sur le dos des fibromyalgiques.
Alors bien sur, l'editrice n'est pas fibromyalgique, mais l'auteur oui, et il faut savoir que publier un livre sur un sujet assez peu connu et qui n'intéresse pas une foule de gens est un gros investissement financier et qu'il faudra qu'elle vende un nombre considerable de livres, avant de rentrer dans ses fonds et qu'elle fasse des bénéfices.
Alors c'est un petit paragraphe hors sujet que je viens de faire mais je tenais à ce que les choses soient claires car Corinne a pris un risque, risque calculé, bugdgetisé etc, certes, mais a tout de même engagé sa réputation d'éditrice pour faire connaître au commun des mortels cette maladie dont pas mal de gens souffrent et que la médecine continue à nier et à qualifier de syndrome malgré sa reconnaissance par l'OMS en 1992.
Je vais maintenant vous parler du livre en lui même. Le livre à été écrit par Catherine Ioranni-Lescane qui souffrait depuis des années mais qui n'a été diagnostiquée qu'en 2012...
Catherine est naturopathe, aromathérapeute et à suivi une formation en psychologie, de plus elle travaille sur la géné-chrono-nutrition depuis une dizaine d'années.
Ce livre est le fruit de son expérience avec la fibromyalgie et le recueil de témoignages de fibromyalgiques.
Quand j'ai commencé le livre de Catherine, je ne me suis plus arrêtée et au fur et à mesure des pages je me retrouvais, je lisais mes douleurs, mes symptômes, mon mal être...
Ce livre est également un guide pour se nourrir convenablement en fonction de son groupe sanguin et de son rhésus, Catherine nous livre le fruit de ses recherches et tente de nous aider à aller mieux.
De plus c'est une personne très abordable avec qui on peut dialoguer très facilement, qui répond avec beaucoup de gentillesse aux messages qu'on lui envoit et qui est prête à aider les gens qui tout comme elle souffrent de la fibromyalgie et se font refouler par le corps médical qui les qualifient de dépressifs hypocondriaques.
Merci Catherine pour ce livre, message d'espoir pour nous malades, et merci pour ta gentillesse à notre égard, merci pour ton écoute. Tu m'as redonné espoir et envie de lutter de manière plus naturelle contre la fibromyalgie.
Vous pouvez vous procurer le livre de Catherine auprès des Éditions Corinne Ozenne. ICI
jeudi 19 mars 2015
Une page se tourne
Avec le décès de Sekhmet une page se tourne. Sekhmet était le dernier lien tangible avec mes parents, il avait un statut privilégié dans mon cœur. Maintenant, il faut aller de l'avant...
Hier et avant hier ont été rudes avec l'euthanasie de mon bébé et làj'ai commencé à préparer mes affaires pour mon séjour à l'hôpital.
Et oui c'est lundi matin que je rentre à l'hôpital en service de rhumatologie pour un bilan complet.
Alors que les choses soient claires, on va me faire un bilan, rhumatologique, endocrinien et je ne sais quoi d'autre encore mais si j'entends parler d'électromyogramme, je signe une décharge et je rentre chez moi... Parceque l'électromyogramme et bien c'est juste l'horreur...
Je vous donne la définition puis mon ressenti.
L'électromyogramme (EMG) est un examen médical qui permet d'étudier le fonctionnement des nerfs et des muscles, d'ailleurs on parle plus exactement d'électroneuromyogramme. C'est un examen essentiel pour établir ou pour confirmer un diagnostic.
En quoi cela consiste ?
Le médecin place des électrodes sur la peau ou (plus rarement) dans le muscle. En pratique, il s'agit de poser sur la peau un genre de patch ou un petit anneau métallique relié à l'appareil. Il est parfois nécessaire d'enfoncer une très fine aiguille (quasiment indolore) dans la peau, pour atteintre des fibres musculaires.
L'EMG permet d'enregistrer et d'analyser la conduction de l'influx nerveux dans certains nerfs jusqu'à un muscle. Cette analyse porte sur les nerfs moteurs, sur les nerfs sensitifs et sur les muscles.
Moi je n'ai pas eu droit à des patchs mais à des aiguilles que la neurologue a bougé dans mon bras jusqu'à ce qu'elle tombe sur les fibres musculaires... Alors je peux vous dire que j'ai eu droit à ce merveilleux examen lorsque j'avais 17 ans et j'en garde toujours un souvenir aussi terrible... Le comble a été lorsqu'elle m'a fait ça dans les doigts... Bon aussi Lola, tu avais besoin d'avoir le bras droit paralysé?
Donc je vais emmener mon ordi portable, des films et des séries, des bouquins et des coloriages car je suppose qu'ils ne vont pas s'occuper de moi 24 heures sur 24. Après il va falloir que je leur fasse comprendre que j'ai des tocs alimentaires et que si je n'ai pas envie de manger et bien ils pleuvent pleurer en chinois je ne mangerais pas et que le vendredi, nous sommes en carême, je fais une diète hydrique...
Bon si après tout ça je ne me trouve pas en HP, j'aurais de la chance...
Donc tout ça pour pour vous dire qu'une fois mon bilan fait, je retournerai, par correction voir la rhumatologue mais que j'ai plutôt l'intention de me tourner vers les médecines naturelles dites alternatives même si cela entraîne pas mal de changements dans mon mode de vie... Donc je reviendrai sur tout cela une fois que je serai sortie de mon "Club Med"...
Hier et avant hier ont été rudes avec l'euthanasie de mon bébé et làj'ai commencé à préparer mes affaires pour mon séjour à l'hôpital.
Et oui c'est lundi matin que je rentre à l'hôpital en service de rhumatologie pour un bilan complet.
Alors que les choses soient claires, on va me faire un bilan, rhumatologique, endocrinien et je ne sais quoi d'autre encore mais si j'entends parler d'électromyogramme, je signe une décharge et je rentre chez moi... Parceque l'électromyogramme et bien c'est juste l'horreur...
Je vous donne la définition puis mon ressenti.
L'électromyogramme (EMG) est un examen médical qui permet d'étudier le fonctionnement des nerfs et des muscles, d'ailleurs on parle plus exactement d'électroneuromyogramme. C'est un examen essentiel pour établir ou pour confirmer un diagnostic.
En quoi cela consiste ?
Le médecin place des électrodes sur la peau ou (plus rarement) dans le muscle. En pratique, il s'agit de poser sur la peau un genre de patch ou un petit anneau métallique relié à l'appareil. Il est parfois nécessaire d'enfoncer une très fine aiguille (quasiment indolore) dans la peau, pour atteintre des fibres musculaires.
L'EMG permet d'enregistrer et d'analyser la conduction de l'influx nerveux dans certains nerfs jusqu'à un muscle. Cette analyse porte sur les nerfs moteurs, sur les nerfs sensitifs et sur les muscles.
Moi je n'ai pas eu droit à des patchs mais à des aiguilles que la neurologue a bougé dans mon bras jusqu'à ce qu'elle tombe sur les fibres musculaires... Alors je peux vous dire que j'ai eu droit à ce merveilleux examen lorsque j'avais 17 ans et j'en garde toujours un souvenir aussi terrible... Le comble a été lorsqu'elle m'a fait ça dans les doigts... Bon aussi Lola, tu avais besoin d'avoir le bras droit paralysé?
Donc je vais emmener mon ordi portable, des films et des séries, des bouquins et des coloriages car je suppose qu'ils ne vont pas s'occuper de moi 24 heures sur 24. Après il va falloir que je leur fasse comprendre que j'ai des tocs alimentaires et que si je n'ai pas envie de manger et bien ils pleuvent pleurer en chinois je ne mangerais pas et que le vendredi, nous sommes en carême, je fais une diète hydrique...
Bon si après tout ça je ne me trouve pas en HP, j'aurais de la chance...
Donc tout ça pour pour vous dire qu'une fois mon bilan fait, je retournerai, par correction voir la rhumatologue mais que j'ai plutôt l'intention de me tourner vers les médecines naturelles dites alternatives même si cela entraîne pas mal de changements dans mon mode de vie... Donc je reviendrai sur tout cela une fois que je serai sortie de mon "Club Med"...
mercredi 18 mars 2015
RIP mon Sekhmet, mon chat adoré
Il y a 14 ans et demi, avec mon ami de l'époque, nous sommes allés au refuge à Carros pour que j'adopte un chat. Quelques mois auparavant j'avais fait endormir Jessie James, mon persan qui était en bout de course.
Nous sommes arrivés dans une salle avec des cages, pas très grandes et pleines de chats... J'ai d'abord eu le coup de foudre pour une petite minette écaille de tortue, or elle n'avait pas encore était stérilisée et comme j'avais failli perdre Naomie, ma précédente cocker, des suites de sa stérilisation, je n'ai pas voulu prendre le risque et je me suis tournée vers les autres cages.
Dans la cage voisine, il y avait un très beau chat noir, "Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras, Arbitre expert sur tous les cas." Je demandais alors si cette bête magnifique était un mâle ou une femelle, si il ou elle était stérilisé... Là, l'employée du refuge me dit que malgré le prénom de Minette, c'est un mâle et qu'il était sterilisé, et que si je ne craignais pas les chats noirs je ferais bien de l'adopter car les gens ont encore des préjugés à leur encontre... Là, j'éclate de rire, et je lui dis que j'ai déjà eu deux chats noirs et qu'au contraire pour moi ils sont synonymes de bonheur et que je suis un peu sorcière, que donc il me faut un chat noir.. Alors elle m'ouvre la cage, je mets ma main ouverte vers "Minette" qui aussitôt me regardant d'un air énamouré fourre sa jolie tête dans ma main... Et hop c'était fait, j'ai dis c'est bon je le prends...
Arrivé à la maison, il a fait la connaissance de Naomie, la terreur, qui lui a expliqué que c'était sa demeure à elle, Mademoiselle cocker, que pour me faire plaisir, elle le tolérerait mais qu'il ne fallait pas qu'il empiète sur son territoire... Quelques temps après, ils s'etaient adoptés et dormaient enlacés...
Entre temps rebaptisé Sekhmet, ce chat a vécu moult aventures avec nous qui avions pour habitude de garder tous les animaux des copains et copines lorsqu'ils partaient en vacances, alors outre un défilé de cockers, d'autres chats, il a même cohabité avec Rama, surnommé Rantanplan, un croisé berger allemand... Chaque fois que Rama arrivait, Sekhmet se déguisait en balai brosse devant la taille de l'animal et quelques heures après la cohabitation se passait sans problèmes..
Nous avons vécu heureux comme ça 14 ans et demi, depuis un an, je voyais Sekhmet qui déclinait mais il ne souffrait pas il vacillait comme une bougie qui arrive sur sa fin... J'avais prévu de le faire endormir vendredi, avant ma semaine d'hospitalisation car je ne l'aurais pas retrouvé vivant, mais ce matin, il s'est levé de son coussin, il a titubé vers moi, il s'est laissé tomber sur moi et il m'a regardée en ayant l'air de dire, c'est maintenant, il faut y aller. Il y avait autant de détermination et d'amour dans son regard qu'il y a 14 ans et demi, à la SPA, quand il a mis sa tête dans ma main et m'a regardée en me disant adopte moi car moi ça y est je t'ai adoptée.
J'ai appelé le vétérinaire et j'y suis allée avec Sekhmet et l'urne contenant les cendres de Naomie, car je veux que mes deux amours soient réunis pour l'éternité. La vétérinaire a été très bien, très gentille, très humaine, car malheureusement ils ne le sont pas tous, et Sekhmet est parti au delà du pont de l'arc-en-ciel retrouver tous mes disparus...
Adieu petit chat, adieu le doux, tu m'as donné beaucoup de bonheur et j'espère te l'avoir rendu au centuple. Vogue à travers le ciel, va retrouver les copains et copines et veille sur moi de là haut...
Arrivé à la maison, il a fait la connaissance de Naomie, la terreur, qui lui a expliqué que c'était sa demeure à elle, Mademoiselle cocker, que pour me faire plaisir, elle le tolérerait mais qu'il ne fallait pas qu'il empiète sur son territoire... Quelques temps après, ils s'etaient adoptés et dormaient enlacés...
Entre temps rebaptisé Sekhmet, ce chat a vécu moult aventures avec nous qui avions pour habitude de garder tous les animaux des copains et copines lorsqu'ils partaient en vacances, alors outre un défilé de cockers, d'autres chats, il a même cohabité avec Rama, surnommé Rantanplan, un croisé berger allemand... Chaque fois que Rama arrivait, Sekhmet se déguisait en balai brosse devant la taille de l'animal et quelques heures après la cohabitation se passait sans problèmes..
Nous avons vécu heureux comme ça 14 ans et demi, depuis un an, je voyais Sekhmet qui déclinait mais il ne souffrait pas il vacillait comme une bougie qui arrive sur sa fin... J'avais prévu de le faire endormir vendredi, avant ma semaine d'hospitalisation car je ne l'aurais pas retrouvé vivant, mais ce matin, il s'est levé de son coussin, il a titubé vers moi, il s'est laissé tomber sur moi et il m'a regardée en ayant l'air de dire, c'est maintenant, il faut y aller. Il y avait autant de détermination et d'amour dans son regard qu'il y a 14 ans et demi, à la SPA, quand il a mis sa tête dans ma main et m'a regardée en me disant adopte moi car moi ça y est je t'ai adoptée.
J'ai appelé le vétérinaire et j'y suis allée avec Sekhmet et l'urne contenant les cendres de Naomie, car je veux que mes deux amours soient réunis pour l'éternité. La vétérinaire a été très bien, très gentille, très humaine, car malheureusement ils ne le sont pas tous, et Sekhmet est parti au delà du pont de l'arc-en-ciel retrouver tous mes disparus...
Adieu petit chat, adieu le doux, tu m'as donné beaucoup de bonheur et j'espère te l'avoir rendu au centuple. Vogue à travers le ciel, va retrouver les copains et copines et veille sur moi de là haut...
jeudi 5 mars 2015
Ma diète hydrique
Comme je vous l'ai dit, je suis allée voir une nutritionniste, c'est une personne très bien, très gentille, très à l'écoute, seulement son régime ne me convient pas. En effet avec la fibromyalgie il y a des tas d'effets secondaires, difficultés de digestion, colon irritable, vessie irritable qui font qu'il faut adapter son alimentation au jour le jour et que suivre un régime pré-établi est très difficile à réaliser.
Cette visite chez la nutritionniste aura eu le bénéfice de me remettre sur les rails pour mon aventure minceur 2015. Ayant depuis toujours eu des problèmes de poids, je sais par cœur ce qu'il faut faire, j'avais juste besoin d'un petit coup de pouce pour démarrer. Là maintenant je suis à fond et je compose mes menus moi même en fonction de mes envies car j'ai des tocs avec la nourriture, soit je me goinfre, soit je suis incapable de manger, soit j'arrive à maintenir l'équilibre, il y a des jours où je suis incapable de manger car rien ne me tente, il y a des jours où je n'arrive à manger que des choses sucrées, d'autres où je peux manger normalement. Il me faut donc adapter tout cela à mon état.
J'ai rejoins un groupe de copinautes afin que nous nous motivions et je trouve cela très bien.
Celles-ci pratiquent une diète hydrique une fois par semaine, cela tombait bien, aujourd'hui, je n'avais envie de rien, donc cette idée est arrivée à point nommée.
J'ai commencé par ma bouteille d'Hépar matinale additionnée de mon Silicium Organic, et vlan, 1 litre de liquide...
J'ai ensuite enchainé avec trois pleines théières de tisane Détox, je vous mets une photo de sa composition. Je l'avais reçue dans une box et je la trouve très bonne, dans une théière de plus d'un litre j'ai mis deux pastilles de Stevia et le goût était très agréable. Je n'ai pas eu faim, je me suis hydratée, c'est le moins que l'on puisse dire.
Le soir avant de me coucher j'aime bien boire quelque chose de glacé en prenant mes médicaments du soir, j'ai donc pris une eau de coco Vaïvaï, on en avait eu dans une box aussi et le U à côté de chez moi en a.
À côté du U, vient d'ouvrir une petite boutique de diététique, que j'ai découverte aujourd'hui. Je suis donc rentrée voir ce qu'ils proposaient, je cherchais un jus de fruits avec fort peu de sucre comme en on trouvé certaines copinautes mais que nenni, rien de tout cela... Par contre, j'ai trouvé la boisson Détox au kombutcha., il faut en boire un verre le marin à jeun. Alors merci Wikipedia, je vous mets toute l'explication du kombutcha et je vous dirai après en avoir consommé une bouteille si cela fait un effet Détox et quel goût cela a.
Une culture de kombucha en cours de fermentation.
La kombucha ou combucha (prononcer « ko-m-bou-tcha ») (en russe : Чайный гриб), littéralement « algue de thé » ou « laminaire de thé », est une boisson acidulée d'origine mongole obtenue par le biais d'une culture symbiotique de bactéries et de levures dans un milieu sucré : thé ou tisane + sucre blanc (70 g/L) ou miel, jus de raisin. Il est traditionnellement préparé en Russie et en Chine avec du thé vert ou thé noir sucré.
Le symbiote est couramment appelé « mère de kombucha » (vulgairement « champignon »), membrane visqueuse de quelques centimètres d'épaisseur qui ressemble à une « mère de vinaigre » et qui donne au toucher la même sensation que le kombu, l'algue laminaire. Mise en culture dans un récipient contenant la solution sucrée et recouvert d'un linge pour éviter les poussières mais laissant passer l'air, la mère se développe avec une couche jeune (couleur blanche) du côté exposé à l'air, et une couche ancienne (plus colorée) contenant des champignons morts formant un dépôt de levure dans le fond du récipient. Cette levure permettra la fermentation lors de la mise en bouteille. Cette fermentation donnera une boisson gazeuse. Attention à ne pas utiliser de récipients métalliques car l'acidité de la solution obtenue provoquerait un risque de formation d'oxydes ou de sels métalliques.
Boisson traditionnellement consommée dans plusieurs pays, réputée bénéfique pour les problèmes de digestion et utilisée comme remède populaire en automédication pour de nombreuses affections[1],[2],[3], elle est actuellement largement commercialisée, mais plusieurs produits commerciaux contiennent des conservateurs ou sont pasteurisés et les bactéries potentiellement bénéfiques à notre organisme sont détruites. En conséquence, la boisson perdrait son hypothétique efficacité thérapeutique. Elle n’en restera pas moins une agréable boisson désaltérante. Il faut toutefois noter que plusieurs récentes productions ne sont pas pasteurisées et sans conservateurs. La boisson est donc très proche d'une élaboration traditionnelle ou faite chez soi. Ces produits se trouvent dans les magasins de produits biologiques, dans des restaurants ou sur Internet. On rapporte que le champignon était utilisé comme remède thérapeutique il y a deux mille ans par les Chinois (Günther W. Frank). L'efficacité de la kombucha sur l'homme n'a pas été prouvée scientifiquement[4]. Quelques cas de toxicité grave suspectés d'être liés à une consommation de kombucha ont par ailleurs été rapportés dans la littérature médicale.
Alors pour éviter l'effet boomerang le jour d'après la diète hydrique, il est conseillé de ne manger que des fruits et légumes. Donc demain midi, je ferai une salade avec des radis, des champignons, des pousses de haricots mungo et du son de blé et pour le dîner une compote de pommes, rhubarbe et pruneaux. Vendredi, je remangerai des protéines, en l'occurrence du poisson...
Donc me voilà remise sur les rails de la diététique et de l'equilibre alimentaire et je ne manquerai pas de vous faire un retour sur mon expérience kombutcha.
Cette visite chez la nutritionniste aura eu le bénéfice de me remettre sur les rails pour mon aventure minceur 2015. Ayant depuis toujours eu des problèmes de poids, je sais par cœur ce qu'il faut faire, j'avais juste besoin d'un petit coup de pouce pour démarrer. Là maintenant je suis à fond et je compose mes menus moi même en fonction de mes envies car j'ai des tocs avec la nourriture, soit je me goinfre, soit je suis incapable de manger, soit j'arrive à maintenir l'équilibre, il y a des jours où je suis incapable de manger car rien ne me tente, il y a des jours où je n'arrive à manger que des choses sucrées, d'autres où je peux manger normalement. Il me faut donc adapter tout cela à mon état.
J'ai rejoins un groupe de copinautes afin que nous nous motivions et je trouve cela très bien.
Celles-ci pratiquent une diète hydrique une fois par semaine, cela tombait bien, aujourd'hui, je n'avais envie de rien, donc cette idée est arrivée à point nommée.
J'ai commencé par ma bouteille d'Hépar matinale additionnée de mon Silicium Organic, et vlan, 1 litre de liquide...
J'ai ensuite enchainé avec trois pleines théières de tisane Détox, je vous mets une photo de sa composition. Je l'avais reçue dans une box et je la trouve très bonne, dans une théière de plus d'un litre j'ai mis deux pastilles de Stevia et le goût était très agréable. Je n'ai pas eu faim, je me suis hydratée, c'est le moins que l'on puisse dire.
Le soir avant de me coucher j'aime bien boire quelque chose de glacé en prenant mes médicaments du soir, j'ai donc pris une eau de coco Vaïvaï, on en avait eu dans une box aussi et le U à côté de chez moi en a.
À côté du U, vient d'ouvrir une petite boutique de diététique, que j'ai découverte aujourd'hui. Je suis donc rentrée voir ce qu'ils proposaient, je cherchais un jus de fruits avec fort peu de sucre comme en on trouvé certaines copinautes mais que nenni, rien de tout cela... Par contre, j'ai trouvé la boisson Détox au kombutcha., il faut en boire un verre le marin à jeun. Alors merci Wikipedia, je vous mets toute l'explication du kombutcha et je vous dirai après en avoir consommé une bouteille si cela fait un effet Détox et quel goût cela a.
Une culture de kombucha en cours de fermentation.
La kombucha ou combucha (prononcer « ko-m-bou-tcha ») (en russe : Чайный гриб), littéralement « algue de thé » ou « laminaire de thé », est une boisson acidulée d'origine mongole obtenue par le biais d'une culture symbiotique de bactéries et de levures dans un milieu sucré : thé ou tisane + sucre blanc (70 g/L) ou miel, jus de raisin. Il est traditionnellement préparé en Russie et en Chine avec du thé vert ou thé noir sucré.
Le symbiote est couramment appelé « mère de kombucha » (vulgairement « champignon »), membrane visqueuse de quelques centimètres d'épaisseur qui ressemble à une « mère de vinaigre » et qui donne au toucher la même sensation que le kombu, l'algue laminaire. Mise en culture dans un récipient contenant la solution sucrée et recouvert d'un linge pour éviter les poussières mais laissant passer l'air, la mère se développe avec une couche jeune (couleur blanche) du côté exposé à l'air, et une couche ancienne (plus colorée) contenant des champignons morts formant un dépôt de levure dans le fond du récipient. Cette levure permettra la fermentation lors de la mise en bouteille. Cette fermentation donnera une boisson gazeuse. Attention à ne pas utiliser de récipients métalliques car l'acidité de la solution obtenue provoquerait un risque de formation d'oxydes ou de sels métalliques.
Boisson traditionnellement consommée dans plusieurs pays, réputée bénéfique pour les problèmes de digestion et utilisée comme remède populaire en automédication pour de nombreuses affections[1],[2],[3], elle est actuellement largement commercialisée, mais plusieurs produits commerciaux contiennent des conservateurs ou sont pasteurisés et les bactéries potentiellement bénéfiques à notre organisme sont détruites. En conséquence, la boisson perdrait son hypothétique efficacité thérapeutique. Elle n’en restera pas moins une agréable boisson désaltérante. Il faut toutefois noter que plusieurs récentes productions ne sont pas pasteurisées et sans conservateurs. La boisson est donc très proche d'une élaboration traditionnelle ou faite chez soi. Ces produits se trouvent dans les magasins de produits biologiques, dans des restaurants ou sur Internet. On rapporte que le champignon était utilisé comme remède thérapeutique il y a deux mille ans par les Chinois (Günther W. Frank). L'efficacité de la kombucha sur l'homme n'a pas été prouvée scientifiquement[4]. Quelques cas de toxicité grave suspectés d'être liés à une consommation de kombucha ont par ailleurs été rapportés dans la littérature médicale.
Alors pour éviter l'effet boomerang le jour d'après la diète hydrique, il est conseillé de ne manger que des fruits et légumes. Donc demain midi, je ferai une salade avec des radis, des champignons, des pousses de haricots mungo et du son de blé et pour le dîner une compote de pommes, rhubarbe et pruneaux. Vendredi, je remangerai des protéines, en l'occurrence du poisson...
Donc me voilà remise sur les rails de la diététique et de l'equilibre alimentaire et je ne manquerai pas de vous faire un retour sur mon expérience kombutcha.
mercredi 4 mars 2015
Aller de l'avant
Tous les jours, malgré les douleurs, malgré les maux, j'essaie d'aller de l'avant car il faut.
Un après-midi de la semaine dernière, j'avais horriblement mal et j'étais là à ne rien faire. Du coup je me suis dit plutôt que d'avoir mal en ne faisant rien je vais un peu me remuer.
J'ai sorti mon aspirateur, le dénommé "mini sexy", je l'ai passé sur le tapis qui est dans la cuisine, puis je l'ai entièrement passé à la bombe à moquettes et 3/4 d'heure après je l'ai réaspiré. Vu le froid polaire qu'il règne dans ma cuisine, le tapis n'était pas sec, j'ai repassé un petit coup d'aspirateur le lendemain et je l'ai roulé car je ne suis pas très tapis...
Ensuite j'avais des pommes qui commençaient à avoir une sale tronche, j'ai pris mon économe magique, mon couteau en céramique, et flanquée de Gaïa, ma fidèle assistante qui a mangé plein de morceaux de pommes, j'ai tout épluché et coupé pour faire de la compote, ce n'est pas pour dire mais elle a meilleur goût que la compote Andros, puis moi, je suis très cuisine maison...
Alors après cela, j'étais très fatiguée et j'avais très mal, mais je vais dire pas tellement plus que d'habitude et au moins j'avais fait quelques bricoles et j'étais fière de moi.
Donc ma nouvelle mission sera de faire quelques petites choses tous les jours afin de ne pas me sentir complètement inutile. Il y a un an j'etais encore en état de faire à pieds entre 6 et 10 kilomètres par jour. Il faut que je récupère de la mobilité, de l'energie, de la vie...
Il faut aussi je continue mon régime et là je suis d'autant plus motivée que certaines copinautes que j'aime beaucoup ont créé un groupe secret Facebook sur lequel on se motive, on échange nos trucs et astuces, on rigole, et bien mine de rien, le matin après être montée sur la balance quand vous en discutez avec les copines c'est sympa. Puis on se donne des idées de recettes light.
J'ai rendez-vous chez la rhumatologue le 5 mars, ce jeudi, demain. Je vais donc pouvoir faire le point sur ce qu'il m'est possible de faire ou de ne pas faire.
Je voudrais arriver à mener une vie quasi-normale, tout au moins essayer d'arriver à assumer au maximum les gestes du quotidien sans que cela soit une torture et puis surtout je vais arrêter de me couper du monde, de me désociabiliser car cela est capital.
J'ai un projet professionnel sympa, qui ne me demandera pas trop d'efforts physiques, pour lequel je me ferai aider et que je veux absolument mener à bien car il est notre futur à mon fils et moi.
Je sais que la voix sera semée d'embuches, de moments de découragement mais j'y arriverai car je veux profiter de la vie, profiter de mon fils, ne pas le voir s'inquieter pour moi et à cause des quantités de médicaments que je suis obligée de prendre pour survivre, profiter de Candice, pouvoir avoir l'énergie de la garder, d'aller au jardin avec elle, de pouvoir jouer au ballon avec elle et qui sait peut-être un peu plus tard faire du vélo avec elle comme j'en ai tant fait avec mon Florian.
Je passe en ce moment par une période difficile à vivre car il n'est pas facile de se dire que plus jamais je ne serai exempte de douleurs ni de traitements, il faut que j'accepte cette maladie et le fait que je vais cohabiter avec elle pour le restant de ma vie, mais je surmonterai cette épreuve comme j'en ai déjà surmonté tant d'autres car avant tout je veux me battre et je veux être normale, comme les autres. Je ne veux pas du regard de pitié des gens comme quand j'ai mon harnachement de Robocop. Je veux juste être moi, Lola.
Lola qui aime s'habiller, Lola qui aime faire le pitre, Lola qui a de la joie dans la voix et dans son rire, Lola qui ne voit toujours que le bon côté des choses, Lola qui est optimiste, Lola qui aime vivre et qui aime la vie, Lola qui trouve toujours des solutions à tout.
J'ai donc décidé de cesser de m'appesantir sur mon sort. Si je ne dors pas bien une nuit, deux nuits, trois nuits, et bien je finirai par m'écrouler de fatigue et je dormirai.
J'ai mal, et bien, je serre les dents et comme hier après-midi, je suis sortie faire quelques courses dans le quartier. J'ai fait deux kilomètres, c'est peu par rapport à l'an dernier, j'étais ko mais fière de moi.
Avant de sortir, je prends soin de mon apparence car cela aide aussi à garder le moral plutôt que de traîner en pyjama. Alors même si j'ai opté pour un look comfy et sportswear je reste néanmoins coquette et je coordonne vêtements, accessoires, maquillage et vernis...
Alors je vais vous demander, à vous mes lectrices, quand vous me sentirez flancher, me laisser aller, de me mettre un petit mot et de me dire remue toi Lola, certes tu as une maladie pas évidente mais tu t'es fixé des objectifs et tu vas les atteindre, pour toi et pour nous.
Un après-midi de la semaine dernière, j'avais horriblement mal et j'étais là à ne rien faire. Du coup je me suis dit plutôt que d'avoir mal en ne faisant rien je vais un peu me remuer.
J'ai sorti mon aspirateur, le dénommé "mini sexy", je l'ai passé sur le tapis qui est dans la cuisine, puis je l'ai entièrement passé à la bombe à moquettes et 3/4 d'heure après je l'ai réaspiré. Vu le froid polaire qu'il règne dans ma cuisine, le tapis n'était pas sec, j'ai repassé un petit coup d'aspirateur le lendemain et je l'ai roulé car je ne suis pas très tapis...
Ensuite j'avais des pommes qui commençaient à avoir une sale tronche, j'ai pris mon économe magique, mon couteau en céramique, et flanquée de Gaïa, ma fidèle assistante qui a mangé plein de morceaux de pommes, j'ai tout épluché et coupé pour faire de la compote, ce n'est pas pour dire mais elle a meilleur goût que la compote Andros, puis moi, je suis très cuisine maison...
Alors après cela, j'étais très fatiguée et j'avais très mal, mais je vais dire pas tellement plus que d'habitude et au moins j'avais fait quelques bricoles et j'étais fière de moi.
Donc ma nouvelle mission sera de faire quelques petites choses tous les jours afin de ne pas me sentir complètement inutile. Il y a un an j'etais encore en état de faire à pieds entre 6 et 10 kilomètres par jour. Il faut que je récupère de la mobilité, de l'energie, de la vie...
Il faut aussi je continue mon régime et là je suis d'autant plus motivée que certaines copinautes que j'aime beaucoup ont créé un groupe secret Facebook sur lequel on se motive, on échange nos trucs et astuces, on rigole, et bien mine de rien, le matin après être montée sur la balance quand vous en discutez avec les copines c'est sympa. Puis on se donne des idées de recettes light.
J'ai rendez-vous chez la rhumatologue le 5 mars, ce jeudi, demain. Je vais donc pouvoir faire le point sur ce qu'il m'est possible de faire ou de ne pas faire.
Je voudrais arriver à mener une vie quasi-normale, tout au moins essayer d'arriver à assumer au maximum les gestes du quotidien sans que cela soit une torture et puis surtout je vais arrêter de me couper du monde, de me désociabiliser car cela est capital.
J'ai un projet professionnel sympa, qui ne me demandera pas trop d'efforts physiques, pour lequel je me ferai aider et que je veux absolument mener à bien car il est notre futur à mon fils et moi.
Je sais que la voix sera semée d'embuches, de moments de découragement mais j'y arriverai car je veux profiter de la vie, profiter de mon fils, ne pas le voir s'inquieter pour moi et à cause des quantités de médicaments que je suis obligée de prendre pour survivre, profiter de Candice, pouvoir avoir l'énergie de la garder, d'aller au jardin avec elle, de pouvoir jouer au ballon avec elle et qui sait peut-être un peu plus tard faire du vélo avec elle comme j'en ai tant fait avec mon Florian.
Je passe en ce moment par une période difficile à vivre car il n'est pas facile de se dire que plus jamais je ne serai exempte de douleurs ni de traitements, il faut que j'accepte cette maladie et le fait que je vais cohabiter avec elle pour le restant de ma vie, mais je surmonterai cette épreuve comme j'en ai déjà surmonté tant d'autres car avant tout je veux me battre et je veux être normale, comme les autres. Je ne veux pas du regard de pitié des gens comme quand j'ai mon harnachement de Robocop. Je veux juste être moi, Lola.
Lola qui aime s'habiller, Lola qui aime faire le pitre, Lola qui a de la joie dans la voix et dans son rire, Lola qui ne voit toujours que le bon côté des choses, Lola qui est optimiste, Lola qui aime vivre et qui aime la vie, Lola qui trouve toujours des solutions à tout.
J'ai donc décidé de cesser de m'appesantir sur mon sort. Si je ne dors pas bien une nuit, deux nuits, trois nuits, et bien je finirai par m'écrouler de fatigue et je dormirai.
J'ai mal, et bien, je serre les dents et comme hier après-midi, je suis sortie faire quelques courses dans le quartier. J'ai fait deux kilomètres, c'est peu par rapport à l'an dernier, j'étais ko mais fière de moi.
Avant de sortir, je prends soin de mon apparence car cela aide aussi à garder le moral plutôt que de traîner en pyjama. Alors même si j'ai opté pour un look comfy et sportswear je reste néanmoins coquette et je coordonne vêtements, accessoires, maquillage et vernis...
Alors je vais vous demander, à vous mes lectrices, quand vous me sentirez flancher, me laisser aller, de me mettre un petit mot et de me dire remue toi Lola, certes tu as une maladie pas évidente mais tu t'es fixé des objectifs et tu vas les atteindre, pour toi et pour nous.
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