J’ai attendu le dernier moment, je ne savais pas si j’allais faire la crèche cette année...
Plusieurs années que je mets une carte postale, ou ma crèche taillée dans un coquillage... Et puis d’un coup cet après-midi, je me suis décidée. J’ai remis mes précieuses vertes dans leur maison de verre et de lumière et j’ai sorti mes petits santons faits en Amérique du Sud et achetés en 2004, l’année où j’ai rencontré mon mari. J’avais eu le coup de cœur pour ces petits santons typiques de l’art naïf et 14 ans après, je les trouve toujours aussi beaux, ils m’émeuvent...
Oui moi la provençale, je n’ai pas de crèche, pas de santons de famille... Ils ont été sans doute mis à la décharge comme ma gigantesque crèche qui tenait tout le dessus du buffet lorsque j’étais enfant, qui avait le moulin qui tournait, les maisons du village allumées... Ma crèche avait été fabriquée exprès pour moi par un vrai provençal, mon papi d’adoption qui me gardait avec son épouse lorsque j’étais enfant au cabanon. Le cabanon, un symbole pour nous autres provençaux, tout comme cette crèche qui reste dans mes souvenirs d’enfant et d’adulte... Pendant des mois papi gardait les boites de pâtes, le papier vitrail des bombons, les bouchons puis dès novembre il confectionnait de minuscules maisons avec des portes et de fenêtres sous lesquelles il y avait les ampoules des guirlandes électriques. Tout un monde prenait vie sous les doigts agiles papi pour le bonheur de ses proches dont j’ai eu le bonheur de faire partie.
A minuit l’enfant Jésus ira rejoindre la crèche et une veilleuse sera allumée là cette nuit.
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