samedi 27 avril 2019

Opération à l’hopital VS opération en clinique

C’est le jeudi 25 avril que je suis allée me faire opérer de la main droite afin d’ essayer de récupérer de la mobilité.
Je vais donc aujourd’hui faire un article opération à l’hôpital VS opération à la clinique.



À l’hôpital, je disposais d’une chambre privative avec salle de bain et télévision qui ne fonctionnait pas et un casier pour les affaires dont la fermeture à code ne fonctionnait pas non plus, ce n’est pas que je parte dans ce genre d’endroit avec des objets de valeur, mais j’ai mon iPhone, le prolongement de moi-même...
À la clinique, un box avec un brancard très confortable et toutes mes affaires rangées dans un casier fermé à clé. 
Je me souviens avec horreur de la tenue pour l’opération à l’hôpital c’était le règne des tailles uniques. Ici on m’a donné une culotte à ma taille ce qui m’a évité d’être saucissonnée jusqu’à l’heure de ma sortie et je peux vous dire que ça c’est un vrai bonheur.
Je suis partie sur mes pieds me laver les mains à la Bétadine, ensuite direction mon brancard et direction la salle d’anesthésie et de réveil. Grand bonheur qu’il y ait une salle dédiée à cet effet, effectivement à l’hôpital l’anesthésie se passe dans le couloir devant le bloc. J’étais un peu tendue car mes veines sont difficiles à trouver et qu’à l’hôpital j’ai été piqué cinq fois avant que l’infirmier anesthésiste trouve une veine convenable du coup à ma sortie de l’hôpital j’avais le bras gauche pratiquement aussi bleu que le bras droit où j’avais ma double fracture. L’anesthésiste est alors arrivé, très sympa comme lors du rendez-vous préopératoire, mais je flottais déjà car on m’avait injecté un léger sédatif. Je n’ai donc rien senti lorsque mon bras droit a été anesthésié alors qu’à l’hôpital j’avais vécu un vrai calvaire avec les bras en croix, comme le Christ ou comme un condamné à mort au moment de son injection létale, et la pose du garrot au niveau de mon biceps avait été un véritable enfer, là tout s’est passé en douceur et au bout d’un moment j’ai été amenée en salle d’opération.
J’avais rencontré la chirurgienne lors du rendez-vous préopératoire, une femme charmante et très douce. On m’a recouverte de champs stériles je n’ai donc pas pu voir l’opération tout comme à l’hôpital. J’étais couverte d’une petite couette en matelassé très douce, à l’hôpital il y avait un espèce de soufflant comme un sèche cheveux qui partait des pieds et qui soufflait sous le drap. Je préfère l’efficacité de la couette car je suis resté couverte sans arrêt alors qu’avec le soufflant il y a des interruptions. On monte sur le brancard dès qu’on arrive dans le box et on ne quitte le brancard que lorsque on est prêt à repartir de la clinique c’est un point très positif pour moi car se faire transbahuter du brancard à la table d’opération n’est pas très agréable.
L’intervention a été très rapide, je n’ai absolument rien senti et il n’y a pas eu de conversation entre les membres de l’équipe concernant d’autres sujets que l’opération, à l’hôpital qui est un CHU, le chirurgien vannait son interne, m’a demandé si je dormais et lorsque je lui répondu que non, il m’a également proposé de participer à la conversation, j’ai trouvé cela très déplacé et anti professionnel.
Après l’intervention, la chirurgienne m’a dit que tout s’était bien passé, elle m’a donné les consignes à suivre durant les cinq jours avant notre prochain rendez-vous et m’a dit au revoir. C’est l’anesthésiste lui-même qui a poussé mon brancard jusqu’à la salle de réveil où j’ai fait une brève halte avant qu’une infirmière prenne le relais pour me ramener à mon box. Mon intervention a été beaucoup plus courte que celle de l’hôpital puisque j’allais pour me faire laver l’interstice métacarpien et faire une infiltration sous scopie au poignet droit. 
À l’hôpital je suis allée me faire poser une plaque et des vis suite à ma double fracture de l’avant-bras. Le temps de réveil aujourd’hui a donc été beaucoup plus court. Lorsque je suis revenu dans le box l’infirmière m’a demandé comment j’allais et moi je n’avais qu’une envie c’était partir, et j’étais en grande forme. On m’a servi une collation, petit bémol car bien que j’ai spécifié que j’étais intolérante au gluten on m’a servi du pain en contenant, lors ce que j’ai signalé à nouveau mon intolérance on a enlevé le pain et on m’a dit qu’il n’y avait rien d’autre. Même topo à l’hôpital et je trouve que c’est un mauvais point car les intolérances au gluten sont tout de même assez courantes et qu’un établissement médical (public ou privé) devrait avoir une solution pour ce genre de problèmes.
J’ai donc pris ma collation, et après un laps de temps qui m’a paru fort long, on m’a dit que j’allais être libérée. L’infirmière est venue prendre ma tension, me retirer le cathéter et je suis partie me rhabiller et retrouver mon amie qui était venu me chercher.
Je suis repassé par le bureau des admissions qui n’est pas très loin du service ambulatoire contrairement à l’hôpital où il a fallu faire tout un périple, nous avons fait les papiers et il a fallu faire l’avance du dépassement de la chirurgienne et de l’anesthésiste. C’est à mon avis le seul désagrément de la clinique, j’ai une bonne mutuelle que je paye fort cher mais qui va me rembourser intégralement. J’ai posé la question en vue d’une prochaine intervention si besoin est, et l’encaissement peut être fait une fois le remboursement effectué ce qui est plutôt pratique.
La chirurgienne qui m’a opérée fait également de l’esthétique, je lui ai posé la question lors de notre premier rendez-vous pour mon visage, il faut que j’attende l’automne, 
cela fera plus d’un an que j’ai ma cicatrice et on ne peut pas la toucher avant, un geste opératoire sera nécessaire car je n’ai pas été suturée en profondeur et que sur le long terme mon œil droit risque d’être plus bas que l’autre et lorsque je suis fatiguée ou que je subis des chocs thermiques j’ai le muscle sous l’œil qui se contracte et c’est assez désagréable et douloureux. J’aurai donc recours à la chirurgie esthétique pour ma cicatrice, étant donné que c’est suite à un accident cela sera pris en charge par la sécurité sociale et je précise que si je n’avais pas ces problèmes musculaires je resterai comme cela car maintenant j’ai admis ma cicatrice et elle ne me gêne absolument pas visuellement.

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