La presse et la France sont en deuil

Ce matin, des individus lourdement armés sont entrés au siège du magazine Charlie-Hebdo, ont tués deux policiers, les dessinateurs Cabu, Wolinsky, Charb et Tignous, Bernard Maris, chroniqueur pour le magazine et pour France-Inter, d'autres personnes et ont blessés une vingtaine de personnes dont cinq grièvement, tout en criant "Allah Akbar", "Nous avons vengé le prophète.", "On a tué Charlie-Hebdo."
C'est un attentat terroriste d'une rare gravité qui touche aujourd'hui ce que la France a de plus sacré, la liberté d'expression...
J'ai le souvenir, dans les années 80, que je regardais Récré A2, (1978-1988) à l'époque présenté par William Lemeyrgie et Dorothée et où Cabu faisait des caricatures des présentateurs...

 J'avais 10 ans lorsque cette émission pour enfant a débuté et déjà à cette époque et j'admirais le coup de crayon extraordinaire de ce monsieur, j'ai découvert plus tard Wolinsky et autres...
Charlie-Hebdo était visé depuis une caricature sur le prophète en 2006, l'an dernier le magazine avait déjà eu ses locaux ravagés par un incendie criminel, aujourd'hui les terroristes ont frappé très fort et toute la France est sous le choc.

Le Palais de l'Elysée a mis ses drapeaux en berne, le président de la république, le primer ministre, le ministre de l'intérieur, Mme le Maire de Paris, d'autres personnalités politique de tous bords, se sont exprimés sur cet attentat dramatique qui n'est pas sans rappeler la violence de l'attentat du restaurant Goldenberg de la rue des Rosiers en 1982...

Le magazine était visé, les terroristes bien informés que se tenait aujourd'hui la conférence de rédaction hebdomadaire de rentrée, de début d'année, et savaient qu'un maximum de personnes seraient présentes aujourd'hui, contrairement aux aux autres conférences de rédactions hebdomadaires.
Aujourd'hui, c'est la liberté d'expression et la liberté de la presse qui ont été touchées de plein fouet.
Je suis né en 1968, mythique année, année dramatique, année charnière pour la France, 2015 démarre par un attentat qui touche la France entière, qui touche une de nos valeurs les plus sacrées, je souhaite de tout cœur que cet attentat ne soit pas le prélude d'une vague terroriste d'ampleur qui risque de toucher les français dans leur intégrité et qui risque d'amener notre beau pays, pays de la liberté et des droits de l'homme, vers la guerre civile.

Que les victimes reposent en paix, toutes mes pensées et mes prières vont vers leurs familles, leurs proches, leurs collaborateurs et que la paix règne sur notre pays.