mardi 30 avril 2019

Vers le Green, un déodorant propre pour des aisselles douces

Ça y est, dans mon avancée vers le Green et l’éradication des déchets, j’ai encore franchi un pas.
Cela fait un an que je rencontre des problèmes avec les déodorants corporels. J’ai banni les aérosols depuis de nombreuses années car ils me font terriblement tousser, je suis passée aux dés en bille, sans sels d’aluminium, mais au bout d’une semaine d’utilisation quotidienne et bien j’ai les aisselles qui me démangent effroyablement et c’est l’horreur... J’ai tenté à une époque la pierre d’alun mais j’avoue ne pas voir été emballée, je ne me sentais pas très fraîche donc je n’ai pas poursuivi sur cette voie. Cela fait quelques temps que je fouine le net à la recherche de la recette qui me satisfera et surtout qui satisfera ma peau sensible, je voulais vraiment une formule propre. Je voyais le niveau de mon roll-on diminuer de manière alarmante et je ne voulais pas racheter un produit dans du plastique avec une composition qui ne m’emballe pas, il fallait donc mettre le turbo. 
Finalement j’ai trouvé sur un blog qui m’a plu, j’ai fabriqué et j’ai fait le grand test. 
Après la douche et le séchage, j’ai appliqué mon « galet » de déodorant sur mes aisselles, toucher un peu gras et humide comme avec mon roll-on, je l’appelle « galet » car il en a la forme, pour un essai, je n’ai fait qu’une demie dose, je voulais être sure avant d’utiliser tant de produits. 



Programme de la journée de 10 heures à 16 heures. Je suis d’abord allée chez ma voisine faire marquer les ourlets de deux beaux pantalons noirs, ensuite direction le bus pour aller à la clinique. J’ai mis un haut que j’adore mais qui est transpirant. J’ai toujours chaud lorsque je le mets et je ruisselle dedans. J’ai un gilet car je suis frileuse même si je transpire, merci la fibromyalgie, et une écharpe en coton autour du cou pour mes cervicales, il fait si beau que j’ai mis des ballerines sans chaussettes. À la clinique, j’ai attendu, il faisait chaud, puis je suis rentrée à pieds. Halte chez ma copine après 2,5 kilomètres, je suis en nage, avec élégance, je renifle mes aisselles, nous sommes entre filles, c’est prétexte à rire puis j’adore faire le pitre. Lorsque j’arrive à la maison, j’ai 4 kilomètres au compteur en plein soleil, je n’ai pas fait les choses à moitié pour le test, je suis donc passée au soleil, à 14 heures, lorsque ça tape bien, j’ai mal aux pieds, j’ai deux ampoules colossales mais je sens bon!!! 





Je ne dis pas qu’il n’y aura pas d’autres test, avec d’autres huiles essentielles réputées pour les vertus anti-odeurs corporelles, mais je retiens déjà cette recette, que je peux faire pour un coût très modique et dont le résultat est probant.
Je vous mets la recette utilisée, dont j’ai divisé les proportions en 2, sauf pour l’huile essentielle où j’ai laissé la quantité initiale prévue car je voulais vraiment une efficacité top.
15g de cire d’abeilles (1 cuillère à soupe)
20g / mL d’huile végétale de coco (4 cuillères à soupe)
2 cuillères à soupe d’argile blanche
2 cuillères à soupe de fécule de maïs
10 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa
Étapes de la recette:
  • Dans une casserole, au bain marie, faites fondre la cire d’abeilles et l’huile végétale
  • Hors du feu, ajoutez l’argile blanche et la fécule de maïs, puis fouettez.
  • Ajoutez les gouttes d’huile essentielles, mélangez.
  • Versez la préparation dans un ou plusieurs moules et laissez reposer au frais au moins 2 heures.
J’ai fait fondre cire et huile dans un récipient en verre que j’ai mis au bain marie, j’ai mis l’argile et la fécule dans un petit pot de verre et j’ai ajouté l’huile essentielle, j’ai touillé avec des baguettes asiatiques en bambou, ensuite j’ai progressivement ajouté la cire et l’huile de coco chaudes en touillant pour ne pas avoir de grumeaux puis j’ai transvasé dans un petit moule en silicone et mis au réfrigérateur. Deux heures plus tard mon déodorant était fait, il est dans un petit contenant en verre dans la salle de bains, je ne peux vous dire pour le moment comment il résiste aux températures, ma salle de bains n’est pas particulièrement douillette, il y aura donc un second article concernant le déodorant corporel pour vous dire sur la durée comment se passe l’expérience.

dimanche 28 avril 2019

Vers le Green et le zéro déchet, l’eau

Je vous ai déjà parlé il y a quelques jours de mon projet d’aller vers le Green et l’éradication d’un maximum de déchets. Aujourd’hui nous allons parler eau à boire. Dans un premier temps j'achetais en l’eau minérale en bouteilles puis la mauvaise composition et les déchets m’ont convaincue de changer de système et j’ai opté pour la carafe Brita.

Voici l’impact écologique de la consommation de 7 bouteilles d’eau par semaine sur un an. Selon les régions et le nombre de personnes qui composent votre foyer ce nombre se multiplie de manière considérable

J’arrivais au bout de mes recharges pour ma carafe Brita, carafe en plastique et recharges emballée dans un contenant en plastique dur, un sachet plastique plus un carton, aaah, le mal, et du coup et j’ai décidé de ne pas en recommander. À la place j’ai commandé des billes en céramique qui de plus sont inusables, il suffit tous les 6 mois de les faire tremper une heure dans l’eau bouillante. J’envisage aussi de commander des perles pour le lave-linge et pour le lave-vaisselle, notre eau à Nice est très calcaire, pour le lave-linge il faut les mettre dans un gant de toilette cousu pour éviter qu’il y ait des perles partout et qu’elles ne se brisent, pour le lave-vaisselle, on les enfile sur du fil nylon. Lorsque j’aurai commandé reçu et testé mes perles à machines à laver , je ne manquerai pas de vous faire un retour.

LES PERLES DE CÉRAMIQUE POUR ASSAINIR L'EAU : COMMENT ÇA MARCHE ? Contrairement à la plupart des systèmes de filtration de l'eau, les perles de céramique ne constituent pas un filtre mécanique mais interviennent directement sur la structure de l'eau pour la rendre plus pure. De l'argile riche en énergie est fermentée avec les micro-organismes efficaces pendant plusieurs mois puis cuite afin d'obtenir La EM céramique.


Bouteille en verre avec les perles en céramique dans un sachet en coton bio

Je procède à une double filtration de l’eau, d’abord l’eau du robinet passe dans la Brita, maintenant dans ma bouteille en verre avec les billes en céramique, ensuite elle va soit dans dans ma fontaine de verre, dans laquelle est immergé un pot en verre scellé contenant du cristal de roche et de la moldavite soit dans la bouteille en verre nomade à double fond contenant aussi cristal de roche et moldavite. Le fait de ce contact indirect avec le cristal de roche et la moldavite fait qu’en 7 minutes l’eau est aussi pure que de l’eau de source et que cela dure pendant 24 heures. J’ai aussi un tube à essais en verre, bouché avec un bouchon en verre et scellé qui contient également  du cristal de roche et de la moldavite, c’est mon purificateur d’eau « nomade » lorsque je ne veux pas prendre la bouteille en verre. J’ai deux bouteilles nomades, en plastique sans BPA, une de 500ml et une de 750ml, ainsi qu’un thermos, qui me permettent de partir avec de l’eau ou du thé, de ne pas acheter sur place une mini bouteille d’eau qui va coûter selon les endroits environ 2€ et dont l’emballage finira à la poubelle ou un mauvais thé en sachet qui vient de je ne sais où alors que je ne bois que du bon thé de provenance clean.



Fontaine à eau, gros plan sur le contenant à minéraux 



Bouteille nomade en verre à double fond


Le tube nomade

Alors je sais que vous allez me dire que cela fait bien des manipulations pour boire un verre d’eau, mais avant l’eau dynamisée à la moldavite, je n’arrivais pas à boire de l’eau pure, je lui trouvais un goût abominable et du coup je buvais du thé, des sodas et des sirops à gogo. 
Après cette découverte, je n’ai bu plus que de l’eau ou du thé. Bien sur certaines bonnes langues diront que je bois aussi de bons vins, du champagne et des Mojito, je ne le nie pas faut bien profiter de la vie de temps en temps et je suis une personne festive.
Depuis un mois, je fais du kéfir de fruits qui est un bienfait pour l’organisme, mais ce sera l’objet d’un prochain article.

samedi 27 avril 2019

Opération à l’hopital VS opération en clinique

C’est le jeudi 25 avril que je suis allée me faire opérer de la main droite afin d’ essayer de récupérer de la mobilité.
Je vais donc aujourd’hui faire un article opération à l’hôpital VS opération à la clinique.



À l’hôpital, je disposais d’une chambre privative avec salle de bain et télévision qui ne fonctionnait pas et un casier pour les affaires dont la fermeture à code ne fonctionnait pas non plus, ce n’est pas que je parte dans ce genre d’endroit avec des objets de valeur, mais j’ai mon iPhone, le prolongement de moi-même...
À la clinique, un box avec un brancard très confortable et toutes mes affaires rangées dans un casier fermé à clé. 
Je me souviens avec horreur de la tenue pour l’opération à l’hôpital c’était le règne des tailles uniques. Ici on m’a donné une culotte à ma taille ce qui m’a évité d’être saucissonnée jusqu’à l’heure de ma sortie et je peux vous dire que ça c’est un vrai bonheur.
Je suis partie sur mes pieds me laver les mains à la Bétadine, ensuite direction mon brancard et direction la salle d’anesthésie et de réveil. Grand bonheur qu’il y ait une salle dédiée à cet effet, effectivement à l’hôpital l’anesthésie se passe dans le couloir devant le bloc. J’étais un peu tendue car mes veines sont difficiles à trouver et qu’à l’hôpital j’ai été piqué cinq fois avant que l’infirmier anesthésiste trouve une veine convenable du coup à ma sortie de l’hôpital j’avais le bras gauche pratiquement aussi bleu que le bras droit où j’avais ma double fracture. L’anesthésiste est alors arrivé, très sympa comme lors du rendez-vous préopératoire, mais je flottais déjà car on m’avait injecté un léger sédatif. Je n’ai donc rien senti lorsque mon bras droit a été anesthésié alors qu’à l’hôpital j’avais vécu un vrai calvaire avec les bras en croix, comme le Christ ou comme un condamné à mort au moment de son injection létale, et la pose du garrot au niveau de mon biceps avait été un véritable enfer, là tout s’est passé en douceur et au bout d’un moment j’ai été amenée en salle d’opération.
J’avais rencontré la chirurgienne lors du rendez-vous préopératoire, une femme charmante et très douce. On m’a recouverte de champs stériles je n’ai donc pas pu voir l’opération tout comme à l’hôpital. J’étais couverte d’une petite couette en matelassé très douce, à l’hôpital il y avait un espèce de soufflant comme un sèche cheveux qui partait des pieds et qui soufflait sous le drap. Je préfère l’efficacité de la couette car je suis resté couverte sans arrêt alors qu’avec le soufflant il y a des interruptions. On monte sur le brancard dès qu’on arrive dans le box et on ne quitte le brancard que lorsque on est prêt à repartir de la clinique c’est un point très positif pour moi car se faire transbahuter du brancard à la table d’opération n’est pas très agréable.
L’intervention a été très rapide, je n’ai absolument rien senti et il n’y a pas eu de conversation entre les membres de l’équipe concernant d’autres sujets que l’opération, à l’hôpital qui est un CHU, le chirurgien vannait son interne, m’a demandé si je dormais et lorsque je lui répondu que non, il m’a également proposé de participer à la conversation, j’ai trouvé cela très déplacé et anti professionnel.
Après l’intervention, la chirurgienne m’a dit que tout s’était bien passé, elle m’a donné les consignes à suivre durant les cinq jours avant notre prochain rendez-vous et m’a dit au revoir. C’est l’anesthésiste lui-même qui a poussé mon brancard jusqu’à la salle de réveil où j’ai fait une brève halte avant qu’une infirmière prenne le relais pour me ramener à mon box. Mon intervention a été beaucoup plus courte que celle de l’hôpital puisque j’allais pour me faire laver l’interstice métacarpien et faire une infiltration sous scopie au poignet droit. 
À l’hôpital je suis allée me faire poser une plaque et des vis suite à ma double fracture de l’avant-bras. Le temps de réveil aujourd’hui a donc été beaucoup plus court. Lorsque je suis revenu dans le box l’infirmière m’a demandé comment j’allais et moi je n’avais qu’une envie c’était partir, et j’étais en grande forme. On m’a servi une collation, petit bémol car bien que j’ai spécifié que j’étais intolérante au gluten on m’a servi du pain en contenant, lors ce que j’ai signalé à nouveau mon intolérance on a enlevé le pain et on m’a dit qu’il n’y avait rien d’autre. Même topo à l’hôpital et je trouve que c’est un mauvais point car les intolérances au gluten sont tout de même assez courantes et qu’un établissement médical (public ou privé) devrait avoir une solution pour ce genre de problèmes.
J’ai donc pris ma collation, et après un laps de temps qui m’a paru fort long, on m’a dit que j’allais être libérée. L’infirmière est venue prendre ma tension, me retirer le cathéter et je suis partie me rhabiller et retrouver mon amie qui était venu me chercher.
Je suis repassé par le bureau des admissions qui n’est pas très loin du service ambulatoire contrairement à l’hôpital où il a fallu faire tout un périple, nous avons fait les papiers et il a fallu faire l’avance du dépassement de la chirurgienne et de l’anesthésiste. C’est à mon avis le seul désagrément de la clinique, j’ai une bonne mutuelle que je paye fort cher mais qui va me rembourser intégralement. J’ai posé la question en vue d’une prochaine intervention si besoin est, et l’encaissement peut être fait une fois le remboursement effectué ce qui est plutôt pratique.
La chirurgienne qui m’a opérée fait également de l’esthétique, je lui ai posé la question lors de notre premier rendez-vous pour mon visage, il faut que j’attende l’automne, 
cela fera plus d’un an que j’ai ma cicatrice et on ne peut pas la toucher avant, un geste opératoire sera nécessaire car je n’ai pas été suturée en profondeur et que sur le long terme mon œil droit risque d’être plus bas que l’autre et lorsque je suis fatiguée ou que je subis des chocs thermiques j’ai le muscle sous l’œil qui se contracte et c’est assez désagréable et douloureux. J’aurai donc recours à la chirurgie esthétique pour ma cicatrice, étant donné que c’est suite à un accident cela sera pris en charge par la sécurité sociale et je précise que si je n’avais pas ces problèmes musculaires je resterai comme cela car maintenant j’ai admis ma cicatrice et elle ne me gêne absolument pas visuellement.

mardi 23 avril 2019

Dingue de mes chats, dingue des chats!!!

Je suis une amoureuse des chats. De mes chats tout d’abord et de tous les chats en général.
Mes chats, ce sont les membres de La Tribu, l’ainée Kiara, ma Duchesse Soyeuse, mon Ymir, mon nounou, ma Xéna, ma petite Nena craintive et Freja, ma crapule. 
Ensuite il y a Thor, le fétichiste des pieds, le chat de MDC, nous l’avons eu lorsqu’il avait une moins et demi.



Puis il y a les chats que j’aime d’amour, dont Lanna, la minette de mon amie Géraldine qui arrivera au sein de son foyer fin mai, je suis sa marraine et j’ai cousu pour elle une jolie couverture matelassée, bordée de biais Liberty. 
Et il y a tous les chats que je ne connais pas mais dont j’admire les photos et les exploits...
Entre cette semaine et ce week-end, j’ai beaucoup produit pour les chats, tout d’abord la couverture de Miss Lanna, elle m’a demandé beaucoup de travail car j’ai matelassé du velours Minky, j’ai donc tout bâti à la main avant de piquer, puis j’ai mis le biais, je dois dire que j’ai été aidée par Géraldine qui m’a motivée et par son chéri qui a bien voulu couper la couverture car avec 4 épaisseurs de tissus mes mains n’étaient pas d’accord, même ma super machine à coudre a renâclé devant l’épaisseur de la couverture avec le biais!!! 




Ensuite j’ai refait en partie l’arbre à chats de La Tribu. Je l’ai démonté, enlevé la vieille corde, consolidé aux endroits qui menaçaient de partir en ruine, remis de la nouvelle corde, plus épaisse et plus résistante puis entièrement remonté, il me restera à trouver des chutes de moquette pour refaire la petite échelle qui est recouverte de tissu fourrure bas de gamme que mes chats ont explosé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. 


Il y a quelques temps, j’ai acheté de la valériane pour faire des jouets pour chats, du coup comme j’ai retrouvé de la feutrine, je me suis lancée. J’ai fait des petits berlingots (comme ceux qu’on réalise pour la lavande) et je les ai garni avec du rembourrage et un petit sachet en voile contenant de la valériane. Le premier a été fait, testé et approuvé par la Tribu, enfin surtout par Freja, et les 3 autres ont déjà des destinataires, et je peux en réaliser sur commande... Je vous mets un bref topo sur l’usage de la valériane : l'utilisation de la racine de valériane séchée dans des jouets possède un véritable intérêt. Son pouvoir olfactif euphorisant permet au chat de se défouler et d’extérioriser son stress et les tensions accumulées. C’est un joujou « défouloir » qui réveille l’instinct du petit prédateur ! En relâchant ainsi la pression après une bonne séance de jeu, l’animal est apaisé et détendu…Voilà l’effet relaxant de la valériane là où on ne l’attendait pas !
Sans effets indésirables ni addiction, les jouets remplis de racine de valériane se révèlent être un outil précieux pour enrichir l’environnement du chat au quotidien et lui permettre d’évacuer ses tensions. Ils aident aussi nos petits compagnons seniors ou ayant perdu le goût du jeu à retrouver une belle énergie.
Je peux te dire que les membres de la Tribu adorent...  Le prochain projet est la réalisation d’un doudou souris pour Lanna, nous avons déjà le tissu tout doux et tout rose!!!
J’adore coudre pour les chats, je trouve ça très agréable, et j’ai hâte de voir ces petits trésors avec mes réalisations.




lundi 22 avril 2019

Yaourts maison au four

Dans ma démarche vers le Green, il y a bien sûr vers une éradication progressive de mes déchets ménagers. Je suis une grande consommatrice de yaourts, je dois dire que j’adore ça et en plus ma base de recette à gâteau est le gâteau au yaourt... Autant dire que les pots défilent chez moi et que tous ces emballages plastiques, plus cartons me contrarient beaucoup, on peut aussi acheter acheter des yaourts en pots de verre, à une époque j’animais des ateliers loisirs créatifs avec des enfants- nous en avons recyclé des tonnes en photophore et autres créations, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui et je mise sur de l’investissement durable.
Je me suis posée la question de réinvestir dans une yaourtière. Premièrement, je sais que dans les cartons du déménagement j’en ai une, une yaourtière sans pot qui fait un litre de yaourt, mais le contenant à yaourt est en plastique, elle ira en dons, deuxièmement ma cuisine est petite et déjà bien encombrée...
Du coup, après m'être amplement documentée, j’ai décidé de tester les yaourts au four, de plus j’avais souvenir qu’à une époque, dans les lointaines années 70 (la préhistoire dirait mon fils) ma mère faisait les yaourts au four... J’ai donc investi dans 12 pots en verre à couvercles métalliques, je sais le plastique c’est fantastique, le caoutchouc super mou comme chantait Elmer Foot Beat dans les années 90, mais moi je voudrais arriver à éliminer un maximum de plastique de chez moi...
J’ai mixé plusieurs recettes du net pour faire ma propre recette.

Pour 6 yaourts, il faut :
- 1 litre de lait 1/2 écrémé 
- 1 yaourt nature pour ensemencer 
- 4 cuillères à soupe de lait en poudre entier

Faites chauffer le lait jusqu’à 45°, mélangez le yaourt et le lait en poudre au lait.
Versez le mélange dans vos pots, placez les dans un plat à four avec de l’eau à 45°, enfournez pour 2 heures à four 50° et laissez vos yaourts dans le four la porte fermée pour la nuit. Le lendemain, mettez les couvercles et fermez lez, puis mettez vos yaourts au frais et dégustez.





dimanche 21 avril 2019

Vers le Green...

Je souhaite de belles fêtes de Pâques à tous les chrétiens du monde, une bonne Pâque aux juifs du monde entier puisque cette année nos deux fêtes tombent en même temps.






Cette journée de Pâques sera pour moi solitaire mais très active car je me fais opérer de la main droite jeudi et qu’il ne me reste que quelques jours pour faire tout ce que j’ai prévu.
Il se trouve que c’est également l'anniversaire de mon fils Florian, 26 ans, que nous avons fêté hier tous les deux autour d’un plat de lasagnes, d’un gâteau et crème anglaise. Je lui ai offert une nouvelle paire de Ray Ban, notre marque fétiche, achetée chez mon opticien, je ne vais plus dans une grande chaîne d’optique maintenant mais chez un opticien indépendant car je n’ai jamais été aussi bien dans une paire de lunettes de vue que depuis que je fais faire mes lunettes chez Europ’Optic (pour les niçois, 52 avenue J. Médecin), c'était la petite minute publicité du jour.





Il fait tout gris sur Nice aujourd’hui et il y a un vent très fort, mais ce n’est pas grave, je suis chez moi, avec les membres de la Tribu.
Je continue à m’activer à mon tri car je veux aboutir à un mode de vie plus sain, plus green. Peu à peu, j'élimine les emballages, j’essaie d’acheter des produits en vrac, je mets mes produits dans des contenants en verre que je récupère de droite et de gauche, je vais aussi fabriquer des sacs en tissu pour aller acheter mes produits en vrac sans utiliser les sacs papiers (ou plastique) réservés à cet usage. 
Cette semaine j’ai tricoté mon premier tawashi en sisal, je l’utilise pour gratter mes légumes bio avant cuisson. J’ai testé le tawashi en sisal pour gratter une casserole qui avait un peu attrapé mais ce n’est pas vraiment au top, je poursuis donc mes recherches pour aller vers plus de green au quotidien sans négliger l’efficacité pour nettoyer tout de même. J’ai aussi fait des lingettes à visage en éponge et nid d’abeille, double face, je vais aussi bientôt faire les serviettes pour le visage.
Cette semaine je vais tester les yaourts maison au four, je n’ai pas la place de loger une yaourtière, je vous dirai ce que ça donne. 
J’essaie l’upcycling des choses que je n’utilise pas, surtout au niveau vêtements, donc je trie, je vois ce que je peux réutiliser et je donne le reste. J’ai déjà fait plusieurs sacs à dons de produits de beauté qui ont fait des heureuses, vendu des boites de bijoux fantaisie et je continue, je suis entrain de trier toutes mes fournitures de couture et je réalise que suite à la fermeture de mon atelier je n’ai jamais déstocké et que j’ai de quoi coudre durant pas mal de temps, je ne parle même pas du tricot...
Je crois que cette mouvance vers le Green et le zéro déchet atteint beaucoup de femmes de ma génération, les femmes de 50 ans ont envie de vivre mieux, plus sain, vers un retour aux sources alors que leurs mères ont fait mai 68, milité pour la pilule et l’avortement, l’union libre...






samedi 20 avril 2019

Soup Master de Russel Hobbs

Je suis dans une période très active, je n’arrête pas malgré la sensation de ne rien faire dont je parlais précédemment...
Aujourd’hui, 20 avril, je fête avec un jour d’avance l’anniversaire de mon fils, 26 ans, que je ne peux décemment plus appeler l’ado. La journée sera gourmande, lasagnes (un de ses plats préférés) gâteau et crème anglaise et je suis ravie d’avoir préparé tout ce qu’il aime.
Je vous parlais récemment du Lemon Curd, que j’avais du mal à touiller 20 minutes avec mes mains défaillantes, et bien j’ai vaincu le problème en lisant le mode d’emploi de mon robot à soupes. 
Mon robot à soupes, Soup Master de Russel Hobbs, est en fait un mini Thermomix et me permet de cuisiner beaucoup de choses dedans. Depuis que j’ai découvert cela, inutile de dire que je ne prive pas. 
Les nombreux pots de Lemon Curd que je fais, je suis entourée de gourmandes et de gourmands, sont faits au Soup Master, le chocolat est mis à fondre aussi au Soup Master, hier soir j’ai réalisé la crème anglaise dedans pendant que je faisais la vaisselle, gain de temps et d’énergie pour mes mains, ce matin pendant que je m’occupais à autre chose la béchamel des lasagnes se faisait toute seule.
Je possède cet appareil depuis quelques années et je ne l’utilisais que pour les soupes, la lecture de son mode d’emploi m’a ouvert d’autres horizons et je dois dire qu’il est devenu un partenaire privilégié dans ma cuisine. Je dois ménager mes mains, même si je me fais opérer de la main droite la semaine prochaine, la gauche n’est pas en très bon état non plus et je dois dire que lorsque je peux me faciliter la vie, je le fais, puis je suis gourmande et là je dois dire que bienvenue dans le monde du sans grumeaux... Ma béchamel est sublime, mon dernier Lemon Curd était fort goûteux, la crème anglaise a été faite sans adjonction de fécule. J’ai un peu l’impression d’avoir trouvé le Graal!!!



mardi 16 avril 2019

Paris brûle-t-il?

Cette nuit un gigantesque incendie a en partie détruit Notre Dame de Paris.



Notre Dame de Paris, ce chef d’œuvre, magnifié par l’ouvrage de Victor Hugo, mis au patrimoine mondial de l’UNESCO, un des monuments les plus visité au monde est aujourd’hui zone sinistrée et ne retrouvera le visage que nous lui connaissons que dans des décennies.
C’est avec beaucoup de tristesse qu’hier en début de soirée, j’ai appris qu’un incendie ravageait Notre Dame. Il a fallu en plus que cela se passe le premier jour de la Semaine Sainte, semaine si importante au yeux des catholiques du monde entier. C’est une double peine dirais-je.
Je suis catholique, pratiquante, fille de parisien, mon père était né et a passé la première moitié de sa vie à Paris, vivant et travaillant dans Paris occupé. 
J’ai habité à Paris, j’ai été de nombreuses fois à Notre Dame avec maman. Lors de mes derniers voyages à Paris, je ne suis pas allée à Notre Dame, trop de monde, trop de queue, pas assez de temps, mais je suis toujours passée au alentours de la vieille et majestueuse dame qui avait traversé les siècles. Chaque fois j’avais une bouffée de nostalgie et de bonheur qui envahissait mon cœur. 
Hier soir j’étais, comme bien des français je suppose, devant ma télé, et je regardais les flammes qui dévoraient notre magnifique et majestueuse cathédrale. Un drame en direct qui m’a rappelé le drame du World Trade Center ou pareillement nous avons tout pu suivre en direct. Magie du direct ou voyeurisme, je ne sais pas, j’étais accablée devant ma télévision ayant le sentiment de l’effondrement d’une partie de mon monde.
Les équipes de pompiers engagées dans la lutte contre l’incendie ont pu sauvegarder bon nombre d’œuvres d’art présentes à l'intérieur de Notre Dame, elle ont lutté contre les flammes avec acharnement, au petit matin le feu était enfin circonscrit.
Hier soir, il n’y avait plus de séparation de l’Église et de l’État, d’un même cœur ecclésiastiques et hommes d’état étaient au chevet de Notre Dame.
Des souscriptions vont être lancées, la famille Pinault a annoncé un don de 100 millions d’euros, la famille Arnault, 200 millions d’euros, les grands noms de la finance française mettent la main au portefeuille et il ne fait nul doute que les souscriptions lancées vont avoir des contributeurs du monde entier. 
Notre Dame sera reconstruite, Notre Dame renaîtra de ses cendres telle un phœnix, la seule question est quand. 
Ce que des hommes ont mis des centaines d’années à construire a mis une nuit à brûler, avons nous encore des artisans qui possèdent le savoir faire des bâtisseurs de cathédrale, reverrai-je un jour Notre Dame de Paris dans le ciel parisien où cela sera-t-il réservé aux générations futures?






mardi 9 avril 2019

Changement d’heure et décalage

Même si ces derniers jours n’ont pas été particulièrement cléments au niveau de la météo, il a plu, la terre en avait grand besoin, mais surtout les températures qui étaient forts douces ont considérablement baissé. Il souffle un petit vent glacial qui vient de la mer et qui transperce jusqu’aux os l’imprudente que je suis qui dès le premier rayon de soleil printanier laisse tomber le manteau.
Puis il y a eu le changement d’heure... Chaque changement d’heure perturbe mon rythme comme chaque changement de saison. J’étais déjà essoufflée par un hiver trop doux et un brusque refroidissement des températures et le changement d’heure m’a mise ko... 
Devant le désaccord des pays de l’Union Européenne sur le changement d’heure et sur l’heure définitive à adopter, le Parlement Européen a approuvé la fin du changement d’heure en mars 2021 en précisant que les états membres resteraient souverains dans leurs décisions, nous avons encore deux ans à subir les changements, deux ans avec l’épée de Damoclès au dessus de la tête avant que ne soit réellement actée la grande décision de l’ultime changement...
Bien sûr la France a voté pour rester à l’heure d’été, méprisant le rythme biologique du corps par rapport au rythme du soleil, ici dans ma région nous avons 1 heure 30 d’écart par rapport à l’astre solaire, en Bretagne par exemple, 2 heures 30 lorsque nous sommes en heure d’été... Il y a des fois où je me demande ce que mes concitoyens ont dans la tête... Et encore, je vis sur la Côte d’Azur, mais lorsque je pense aux gens « du Nord » pour qui le soleil se lèvera à 10 heures du matin en hiver si on adopte ce choix d’horaire, cela me révolte. Dernièrement, j’en discutais avec un ami pour qui le passage à l’heure d’été est synonyme de festivités, d’apéritifs tardifs, de légèreté de la vie, etc et bien j’étais indignée. Je trouve que le français dans cette attitude est particulièrement caricatural, en effet le côté, festif, la baguette, le béret, le saucisson et le verre de rouge transparaissent tellement dans cette réaction sur le changement horaire saisonnier. Effectivement depuis que j’ai commencé à changer de mode de vie c’est le genre de choses auxquelles je fais encore plus attention et pour lesquelles j’aurais tendance à me transformer en Dom Quichotte sur son canasson, flanqué de mon fidèle Sancho Panza, en la personne d’Ymir et à aller guerroyer pour la cause... C’est mon côté un peu borderline, anarchiste, révolutionnaire, après tout je revendique haut et fort d’être née en 1968, l’année de La Révolution!!! Du coup j’ai un peu de mal à accomplir mes activités quotidiennes car le matin je n’arrive pas à me lever. Une profonde léthargie s’empare de mon corps et je traîne au lit, j’ai d’ailleurs fait un néologisme, je « larvolit » avec en plus la réforme de l’orthographe. Oui moi qui ait été circonflexe criant que la réforme de l’orthographe ne passerait pas pour moi, je fais des néologismes criants leur dysorthographie, oh Lola, shame on you, oui shame on me, mea culpa, mea maxima culpa...






Du coup, je ne suis toujours pas allée au cinéma depuis que je suis allée voir Bonhemian Rhapsody le 22 mars, ah, demain faut que j’y aille, je suis en manque et il y a plein de films que je veux voir. J’ai cousu dimanche après-midi, j’ai fait un sac en toile ciré trop canon pour ma copine Géraldine pour ranger son oreiller en U à son cabinet de soin, elle est énergéticienne et praticienne shiatsu, une housse pour un autre coussin est prévue pour elle aussi, dire que lorsque j’ai acheté ce coupon de toile cirée pour l’Atelier en 2011, bon nombre de personnes l’ont trouvé moche et m’ont conseillé de le jeter, et bien il a trouvé preneur et fait le bonheur d’une personne qui m’est chère, je suis ravie.





J’ai aussi beaucoup cuisiné ces derniers temps, je teste plein de nouvelles recettes
 sans gluten, du coup j’ai sali beaucoup de choses et fait de gigantesques vaisselles, et bien tout ça est chronophage, puis j’ai lu, des polars, le dernier Musso, La vie secrète des écrivains, que m’a offert MDC, j’y reviendrai dessus dans un article et je suis entrain de finir le livre de Colette Roumanoff sur la maladie d’Alzeihmer. Je suis aussi beaucoup sortie, je suis allée, entre autres dans une friterie belge à Nice.











Dans mes activités chronophage, il y a La Tribu. Mes quatre chats, mes amours, mes bébés occupent une grande partie de mon temps. Je ne parle pas du temps passé à changer leur caisse ou à les nourrir mais du temps dédiés aux câlins, au jeux et aux discussions que nous pouvons avoir ensemble. Finalement même si le changement d’heure me perturbe j’ai fait pas de choses tout de même!!!



Le Cookeo, mon nouvel ami

Un nouvel ami est entré dans ma vie, le Cookeo. J’en avais très envie et par un heureux concours de circonstances, il se trouve que je l’ai ...